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La prière est le pilier central de la religion[1]

Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên AYAD

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Louange à Allâh, le Seigneur de l’univers. Et que la prière et le salut soient sur le plus honorable des Prophètes et Messagers : notre Prophète Mouhammed, ainsi que sur les honorables et purifiés gens de sa famille, sur ses nobles et bénis compagnons et sur tous ceux qui les suivent d’une bonne manière jusqu’au Jour de la Résurrection.

Le statut de la prière dans la religion :

La prière en islam est l’une des plus grandes obligations et adorations qu’Allâh, Puissant et Majestueux, a commandé d’accomplir. Elle est le deuxième pilier de la religion après les deux Attestations. En effet, d’après ‘Abd Allâh Ibn ‘Oumar, qu’Allâh les agrée : « J’ai entendu le Messager d’Allâh dire : ‘’L’islam est fondé sur cinq [piliers] : l’Attestation que nul adoré n’est digne d’adoration hormis Allâh et que Mouhammed est le Messager d’Allâh, la pratique de la salât, l’acquittement de la zakêt, le pèlerinage et le jeûne de Ramadan.’’ »[2] Et d’après Mou‘êdh Ibn Djèbèl, qu’Allâh l’agrée, d’après le Prophète, qu’Allâh prie sur lui et le salue: « Le sommet de toute l’affaire est l’islam[3], son pivot est la prière et la pointe de sa bosse est le djihad sur le sentier d’Allâh. »[4]

La prière (la salât) frères et sœurs, est le pilier central de l’islam sans lequel celui-ci ne peut être établi. C’est pourquoi l’émir des croyants, le deuxième calife bien-guidé ‘Oumar Ibn El Khattâb, qu’Allâh l’agrée, a dit : « Celui qui délaisse la prière n’a aucune part dans l’islam ! »[5] Voire, le Prophète, qu’Allâh prie sur lui et le salue, a éclairé davantage ce sujet en disant: « Entre l’homme et la mécréance et le polythéisme se trouve l’abandon de la prière.»[6]

Le sort de celui qui ne fait pas la prière :

La salât, son affaire est énorme pour quiconque la délaisse et ne l’accomplit pas. Le Prophète, qu’Allâh prie sur lui et le salue, a informé qu’elle est la première obligation sur laquelle l’homme sera interrogé le Jour de la Résurrection. Il a en fait dit dans le hadith transmis par Aboû Houreyra, qu’Allâh l’agrée : « Certes la première œuvre pour laquelle on demandera des comptes au serviteur le Jour de la Résurrection est sa prière ; si celle-ci sera validée, ce dernier réussira et sera gagnant, et si, par contre, elle sera invalidée, il perdra et sera voué à la défaite !  »[7] Que dire donc de celui qui délaisse complètement la prière ? Qu’en sera-t-il de son état et de l’état de ses œuvres ? L’érudit ‘Abd El ‘Azîz Ibn Bêz qu’Allâh lui fasse miséricorde a expliqué ce hadith en disant : « Cela veut dire que si sa prière est conforme et est correctement accomplie, et qu’Allâh l’acceptera de lui, ceci sera une des causes de l’acceptation du reste de ses œuvres. Or, s’il aura abandonné la prière et que celle-ci n’a pas été correctement accomplie, ceci sera donc une des causes de la perte de ses œuvres. La prière est ainsi telle une balance pour les autres actions. »[8]

Par ailleurs, Allâh, Béni et Très-Haut, dit : « Toute âme dépend de ce qu’elle a accompli (38) excepté les gens de la Droite (39) dans les Jardins, ils s’interrogeront (40) au sujet des criminels, (41) [et leur demanderont] : ‘’Qu’est-ce qui vous a introduits dans Sèqar[9] ?’’ (42) Ils répondront : ‘’Nous n’étions pas du nombre des prieurs, (43) et nous ne nourrissions pas le pauvre, (44) et nous nous livrions à la discussion avec les discuteurs, (45) et nous renions le Jour de la Rétribution, (46) jusqu’à ce que la mort nous est venue ! (47)’’ » El Mouddèththir (Le revêtu d’un manteau), v. 38-47. Ainsi, Allâh, Puissant et Majestueux, informe dans ce noble verset de la situation des gens du Feu, qu’ils n’étaient pas dans ce bas monde de ceux qui pratiquaient la prière. Bien au contraire, ils étaient de ceux qui l’ont abandonnée et délaissée. Puisse Allâh nous accorder le salut et la sauveté.

Allâh, à Lui la Pureté, a également informé dans un autre verset de ce même sort, c’est-à-dire de l’entrée en Enfer de l’abandonneur de la salât, qu’Allâh nous en préserve ! Il a dit Très-Haut : « Des descendants leur succédèrent, ils abandonnèrent la prière et suivirent les plaisirs ; ils auront certes le Ghayy comme rétribution ! »Meryem (Marie), v. 59. Le vénérable compagnon ‘Abd Allâh Ibn Mes‘oûd, qu’Allâh l’agrée, a défini le Ghayy cité dans ce verset en disant que « c’est une rivière [en Enfer] dont le fond est lointain et le goût est horrible. »[10] De plus, Allâh, Majestueux et Tout-Puissant, a informé, dans ce verset ainsi que dans le précédent, de la réalité des délaisseurs de la salât, qu’ils suivent leurs passions, perpètrent les péchés et outrepassent les limites d’Allâh ; ceci revient à leur abandon de la prière.

La salât conseille de délaisser le mal et d’accomplir le bien :

Certes, la prière déconseille son pratiquant de faire le mal et les interdits. En contrepartie, elle l’éduque à s’habituer au bien et l’incite aux bonnes œuvres ; elle l’éloigne du mal et lui rappelle Allâh quand il oublie ou faillit aux œuvres d’obéissance, tel qu’Allâh, Très-Haut, a dit : « Et accomplis la salât, certes la salât détourne de la turpitude et du blâmable ; le rappel d’Allâh est bien plus grand ; et, Allâh sait parfaitement ce que vous faites. » El ‘Ènkèboût (L’Araignée), v. 45 ; et Il a aussi dit, Béni et Très-Haut : « Dans des maisons (les mosquées) qu’Allâh a ordonné d’édifier et d’élever et d’y invoquer Son Nom, où des hommes, matin et après-midi, Le glorifient ; ni commerce et ni vente ne les préoccupe du rappel d’Allâh, de pratiquer la salât et d’acquitter la zakêt, ils craignent un Jour où les cœurs et les regards se tourneront. » An-Noûr (La Lumière), v. 37 ; et Il a également dit : « Certes ceux qui croient, pratiquent les bonnes œuvres, accomplissent la prière et acquittent la zakêt auront leur salaire auprès de leur Seigneur, aucune crainte pour eux et ils ne seront point chagrinés. » El Baqara (La Vache), v. 277 ; et Il a dit aussi, Très-Haut : « Et Nous leur avons inspiré d’accomplir les œuvres de bien et de pratiquer la prière. » El Ènbiyê’ (Les Prophètes), v. 73.

La prière, frère musulman et sœur musulmane, est liée aux bonnes œuvres, elle ne les quitte pas. Elle t’ordonne de les accomplir, t’aide à y persister et t’éloigne de ce qui en est opposé, c’est-à-dire les mauvaises œuvres, les péchés et toute sorte de désobéissances.

La délaisser peut conduire à la mécréance :

Abandonner la salât peut en fait conduire à la mécréance, qu’Allâh nous en préserve, tel que le Prophète, qu’Allâh prie sur lui et le salue, a dit d’après le hadith rapporté par Aboû Ad-Derdê’, qu’Allâh l’agrée : « Et ne délaisse point une prière obligatoire exprès, car celui qui la délaisse sera affranchi du pacte d’Allâh. »[11] Et dans la version d’El Bazzâr, dans son Mousned est dit : « Et ne délaisse point une prière obligatoire exprès, car celui qui la délaisse aura mécru. »Et il a aussi dit, qu’Allâh prie sur lui et le salue, dans le hadith transmis par son compagnons Boureyda Ibn El Houçayb El Eslèmî, qu’Allâh l’agrée : « Le pacte qu’il y a entre nous et eux (les mécréants et les polythéistes) est la prière, quiconque l’abandonne aura donc mécru (ou renié la foi). »[12]

Que l’on prenne donc garde, frère et sœurs, à délaisser la prière et l’abandonner !

Réponses à quelques ambigüités proférées par les abandonneurs de la salât :

Nonobstant l’éminent égard de la prière et son statut trop élevé dans notre religion, d’aucuns justifient tristement son délaissement par des motifs invraisemblables, car ils sont très faibles voire insensés. Au fait, ils ne suivent dans leurs allégations que les pensées équivoques et les inspirations du diable, qui ne se lasse jamais de les trainer vers la perdition, n’en déplaise à Allâh ! Sachant que Satan est parfaitement attentif à les égarer et les éloigner du droit chemin et de la guidée.

  1. À titre d’exemple, il se trouve parmi ces délaisseurs celui qui dit : « J’ai envie de prier, mais je crains de la quitter après. » Cette prétention fait très certainement partie des stratagèmes du démon. Il insuffle une telle pensée à l’homme afin de le détourner de la religion d’Allâh et du chemin droit. En fait, Allâh, Très-Haut, nous a appris dans le Qour’ên comment le diable ne cesse de tenter de dérouter les enfants d’Adam. Il a même juré de les égarer tous. Allâh, Exalté, a dit à son sujet : « Je les égarerai certes, je les remplirai de vœux, je leur ordonnerai de couper les oreilles des bestiaux et je leur ordonnerai de transformer la création d’Allâh ; et, quiconque prend le diable pour allié hormis Allâh, aura certes perdu d’une perte évidente ! » Èn-Nicê’ (Les Femmes), v. 119 ; et Il a aussi dit Très-Haut : « Dis :’’Je me protège par le Seigneur des hommes, (1) le Roi des hommes, (2) l’Adoré des hommes, (3) contre le mal du tentateur fugitif, (4) qui souffle (ses tentations) dans les poitrines des hommes, (5) qu’ils soient des djinns ou des hommes’’. » Èn-Nês (Les Hommes), v. 1-6.

Dans cette vénérable sourate, Allâh Puissant et Majestueux a mis en exergue — en plus de la confirmation de la tentation du diable pour l’humain — le remède aux instigations diaboliques, qui est de rechercher refuge auprès d’Allâh, à Lui la Pureté, et de se faire protéger par Lui contre le mal et l’insufflation du diable. De ce fait, l’homme, quand il se repent vers son Seigneur, Tout-Puissant, Celui-ci le raffermira et le fortifiera. Bien plus, la salât même le conseillera de ne pas la délaisser ou de s’en éloigner, conformément à la généralité de la Parole d’Allâh, Pureté à Lui : « Et accomplis la salât, certes la salât détourne de la turpitude et du blâmable ; le rappel d’Allâh est bien plus grand ; et, Allâh sait parfaitement ce que vous faites. » El ‘Ènkèboût (L’Araignée), v. 45. De plus, le prieur, une fois appliqué à la fréquentation des mosquées et à y célébrer la prière en commun, cela lui constituera, sans aucun doute, une des grandes causes pour préserver sa prière et ne pas l’abandonner.

  1. Il y a également de ces gens qui délaissent la prière, qui dit : « Les études ou le travail m’empêchent d’accomplir la salât en son temps, notamment les deux prières du dohr et du ‘asr. C’est pourquoi je ne prie pas. » En réalité, une pareille justification n’est pas une raison pour ne pas pratiquer la salât. C’est bien au contraire un leurre de la part du diable, mais aussi de l’âme incitatrice au mal. Car, le musulman raffermi et évertué dans ses prières, trouvera certes un moment pour accomplir les deux salât du dohr et du ‘asr dans le lieu de son travail ou de ses études. Au fait, les savants ont résolu cette problématique par la possibilité de retarder la salât du dohr sans la faire sortir de son temps prescrit et d’avancer celle du ‘asr au début de son temps, ce qui permettra au prieur de les accomplir toutes les deux dans leurs temps respectifs. Sinon il pourra aussi faire le contraire, c’est-à-dire accomplir le dohr au début de son temps ordonné et repousser le ‘asr jusqu’à sa sortie du travail ou des cours et l’effectuer avant le jaunissement du soleil[13]. Ceci dit, une fois, la question ci-dessous a été posée à son Éminence le cheikh érudit ‘Abd El ‘Azîz Ibn Bêz, qu’Allâh lui fasse miséricorde : « Cette sœur demande en disant : ‘’dans quelques conférences, on ne termine qu’à midi et demi ou à midi et quart alors que le temps de la prière du dohr est à onze heures et demi ; aurions-nous péché par ce retardement ?’’ » Le cheikh, qu’Allâh lui fasse miséricorde, a donc répondu par ces termes : « La prière au début du temps est meilleure. Or, si elle est retardée pour des causes quelconques dans son temps, il n’y en pas de mal. Par contre, ce qui est interdit, c’est de la retarder jusqu’après son temps. Quant au fait qu’elle soit retardée du début de son temps, il n’y a pas de mal en cela. Et qu’Allâh soit Loué ! »[14] En outre, il appartient au musulman qui prend soin de ses prières de connaître leurs horaires et leurs temps, leur entrée et leur sortie. Et Allâh Exalté est certes Garant de la réussite.
  2. Certains aussi, l’un d’entre eux avance comme raison pour ne pas accomplir la prière de dire, très malheureusement : « Je suis assez grand et je sais ce qui m’est utile » ! En vérité, ce semblant d’argument n’est autre qu’une ambigüité de la part d’Iblîs (Lucifer). Car, de fait, quelqu’un qui serait grand ou âgé est celui qui est conscient de ce qu’il lui est profitable autant dans sa religion que dans sa vie mondaine. Et cela ne peut se réaliser que par le fait de répondre favorablement à l’appel d’Allâh, Béni et Très-Haut, et de se remettre à Son ordre de pratiquer la prière, car celle-ci incombe de manière personnelle à tout musulman et toute musulmane. Nous avons ainsi cité dans ce qui précède quelques prescriptions divines qui enjoignent d’accomplir la salât, de même que des promesses d’Enfer et des menaces lancées contre quiconque l’abandonne, qu’Allâh nous en préserve ! Ceci d’une part. Puis, d’autre part, une personne âgée, ne devrons-nous pas la conseiller ou l’inviter au bien ? Tandis que le Prophète, salut sur lui, dit dans le hadith transmis par Tèmîm Ad-Dêrî, qu’Allâh l’agrée : « La religion est le conseil. » Nous dîmes : « Pour qui le prodiguer ? » Il dit : « Pour Allâh, Son Livre, Son Messager, et pour les Imams des musulmans et leur masse. »[15] Dans ce hadith sublime, le Prophète, sur lui le salut, a clarifié que le conseil s’offre à l’ensemble des musulmans, à tout un chacun d’eux. Il n’a en fait pas limité de ne conseiller que les jeunes personnes sans les grandes, ni les pauvres sans les riches, ni les femmes et non les hommes et ni l’inverse. Le conseil est donnable à tout musulman ayant besoin d’en recevoir un. Par ailleurs, il est démontré par la saine nature et la raison saine (sans ne parler de la charia et des Textes coercitifs qui intiment la pratique de la prière et mettent en garde de la délaisser), que celui qui ne pratique pas la prière fait sans aucun doute partie des gens qui ont énormément besoin d’être conseillés et exhortés pour suivre la guidée. Cela étant, il parait donc clairement que l’allégation avancée annonçant que l’on est soi-disant assez grand, est inacceptable et ne tient pas, ni sur le plan religieux ni rationnel. C’est tout simplement un faux argument.
  3. D’aucuns disent également qu’ils ne peuvent pratiquer la prière jusqu’à ce qu’ils deviennent bien droits et arrêtent de perpétrer les péchés, car, selon eux, il ne convient pas de prier et de pécher en même temps. Cette justification est comme la précédente. Elle fait partie de l’imposture du diable. Sinon la réalité est telle que le Prophète, sur lui la prière et le salut, l’a annoncée dans le hadith d’Anas Ibn Mêlik, qu’Allâh l’agrée : « Tous les enfants d’Adam sont fréquemment fautifs, or les meilleurs des fautifs sont ceux qui se repentent sans cesse. »[16]Voire, la salât détourne le prieur des péchés tel qu’il est mentionné plus haut dans le noble verset. Elle est aussi une cause pour les effacer quand ils adviennent, et ce conformément au hadith du Prophète, qu’Allâh prie sur lui et le salue, transmis par Aboû Houreyra, qu’Allâh l’agrée : « Voyez-vous si, à la porte de l’un d’entre vous, se trouverait un fleuve dans lequel il se lavera cinq fois par jour, restera-t-il quelque chose de sa souillure ? » Les compagnons dirent : « Non, ô Messager d’Allâh ! » Le Prophète leur dit alors : « C’est ainsi que font les cinq prières, Allâh absout par elles les péchés. »[17] Cette absolution fait certes partie de la miséricorde d’Allâh accordée à Ses serviteurs, mais c’est aussi une marque de la grandeur de la prière et de son mérite ainsi que du grand égard de l’islam. Mieux encore, au-delà de l’effacement des fautes, grâce à la salât, Allâh hausse les degrés du prieur, tel qu’il est parvenu d’après Aboû Houreyra, qu’Allâh l’agrée, d’après le Prophète, qu’Allâh prie sur lui et le salue : « Vous indiquerais-je des œuvres par lesquelles Allâh efface les fautes et augmente les degrés ? Ils dirent : « Oui, ô Messager d’Allâh ! » Il dit: « Parfaire les ablutions aux situations détestables[18], l’abondance des pas vers les mosquées, et l’attente de la salât après la salât, ceci est le ribât (la station)[19], ceci est le ribât.  »[20]

Nous demandons à Allâh, Exalté et Très-Haut, de nous guider tous vers Ses voies, de nous faciliter les bonnes œuvres et de les pratiquer avec persévérance, sur un chemin droit. Puisse Allâh, Majestueux et Puissant, guider les délaisseurs de la salât vers la salât et nous raffermir tous dans sa célébration. Il est certes Proche, Audient et Exauceur ! Et qu’Allâh prie et salue notre Prophète Mouhammed. Et notre dernière invocation est louange à Allâh, le Seigneur de la création.

Écrit en arabe le dimanche 3 ramadân 1443.

Corr. au 04/04/2022.

Et traduit en français le 13 ramadân 1443.

Corr. au 14/04/2022.

Publié sur : https://scienceetpratique.com/10390-2/

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[1] Cet article était à la base un cours dispensé en kabyle, il est disponible sur : https://scienceetpratique.com/10354-2/

[2] Hadith rapporté par El Boukhârî, n°8 ; et par Mouslim, n°16.

[3] Cet énoncé « Le sommet de toute l’affaire est l’islam» ainsi traduit littéralement, signifie : le plus important dans la religion. Le terme affaire est indiqué dans une autre version qu’il s’agit des deux Attestations. Cf.Djêmi‘ El ‘Ouloûm wel-hikèm (Compilation des sciences et des sagesses), d’Ibn Radjab El Hènbèlî, p. 613.

[4] Hadith rapporté par At-Tirmidhî et par d’autres et est authentiqué par El Elbênî dans L’authentique d’At-Tirmidhî, n°2616.

[5] Parole authentiquée par El Elbênî dans Irwê’ El Ghalîl (L’abreuvage de la soif), vol. 1. P. 225.

[6] Hadith rapporté par Mouslim, n°82.

[7] Hadith rapporté par At-Tirmidhî et par An-Nacê’î et il est authentiqué par El Elbênî dans L’authentique d’At-Tirmidhî, n°413 et dans L’authentique d’An-Nacê’î, n°464.

[8] Réponse du cheikh à une question, disponible sur son site : https://binbaz.org.sa/fatwas/18812/%D9%85

[9] Sèqar est un des noms de l’Enfer.

[10] Tefsîr El Qour’ên El ‘Adîm (Exégèse du majestueux Qour’ên), d’Ibn Kathîr, vol. 3, p. 188.

[11] Hadith rapporté par Ibn Mêdja et jugé de bonne chaine narrative par El Elbênî dans L’authentique d’Ibn Mêdja, n°4034. Le voici dans son entièreté : « Mon bien-aimé, qu’Allâh prie sur lui et le salue, m’a fait une recommandation en disant ‘’N’associe rien à Allâh, quitte à ce que tu sois coupé et brûlé ; et ne délaisse point une prière obligatoire exprès, car celui qui la délaisse sera affranchi du pacte d’Allâh ; et ne bois point le vin, car il est la clé de tout mal !‘’ »

[12] Hadith rapporté par At-Tirmidhî et authentiqué par El Elbênî dans L’Authentique d’At-Tirmidhî, n°2621.

[13] Voir une  fetwa à ce sujet du cheikh Ibn Bêz, qu’Allâh lui fasse miséricorde, intitulée « Le jugement de retarder la prière de son temps à cause des études », publiée sur son site : https://binbaz.org.sa/fatwas/10387/حكم-تقديم-او-تاخير-الصلاة-عن-وقتها-بسبب-الدراسة, ainsi qu’une autre fetwa de lui également intitulée « Chapitre sur le temps du ‘asr et sa fin [aux deux périodes] du choix et de la nécessité », sur : https://binbaz.org.sa/audios/338/باب-اول-وقت-العصر-واخره-في-الاختيار-والضرورة, et aussi la fetwa du cheikh Ibn ‘Outheymîn, qu’Allâh lui fasse miséricorde « Regrouper deux prières à cause des études », disponible sur son site : https://binothaimeen.net/content/9865

[14] Fètêwâ Noûr ‘alê-d-Derb (Fetwas Lumière sur le chemin), « Le jugement de retarder la salât jusqu’à la fin de son temps à cause des études », vol. 7, p. 17.

[15] Hadith rapporté par Mouslim, n°55.

[16] Hadith rapporté par At-Tirmidhî et autres, et il est jugé bon par El Elbênî dans L’Authentique d’At-Tirmidhî, n°2499.

[17] Hadith rapporté par El Boukhârî, n°528 ; et par Mouslim, n°667.

[18] En arabe, el mèkêrih. An-Nawawî, qu’Allâh lui fasse miséricorde, a dit : « el mèkêrih, ou les situations détestables adviennent lors du grand froid et au moment des douleurs dans le corps et ainsi de suite. » Cf. Charh An-Nawawî ‘alê Mouslim (L’explication d’An-Nawawî de L’authentique de Mouslim), vol. 3, p. 141.

[19] Ar-Ribât (la station) signifie « le fait de rester stable et constant dans une œuvre. C’est comme s’il s’est fixé (emprisonné) dans cette obéissance. » Idem.

[20] Hadith rapporté par Mouslim, n°251.