L’émigration du Prophète -sur lui le Salut- à Médine

 De hauts enseignements et valeurs à en tirer

Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên Ayad

 

Louange à Allâh qui a envoyé Son Messager avec la guidée et la Religion de vérité, afin qu’Il la fasse élever au-dessus de toute autre religion, en dépit de l’aversion des associateurs[1]. Et que la Prière et le Salut soient sur le Prophète Élu, Mouhammed, qui a dit : « Je suis auprès d’Allâh le dernier des Prophètes alors qu’Adam était encore étendu sur la terre…»[2]

Toujours dans la thématique de ces mois sacrés qui singularisent la Nation musulmane, nous lirons, chers lecteurs et lectrices, sur un autre sujet particulièrement important tellement les sagesses, les bienfaits et les leçons qu’il recouvre.

En effet, l’événement de la Hidjra (l’hégire) du Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui-[3], de La Mecque à Yathrib[4] (Médine), fut le début de l’implantation de l’islam sur une terre, qui désormais deviendra l’État Musulman à partir duquel seront exécutées les plus grandes tâches de prédication islamique. Une prédication dont les fondements et les bases puisent à la période mecquoise qui compta 13 années d’appel à l’unicité, au culte donné uniquement à Allâh, au Tewhîd[5]. Ainsi, l’action des compagnons, les Mouhêdjiroûn et les Ansâr, n’était pas simple, car ils eurent pour mission d’élargir, sur toute la surface terrestre, l’espace de la nouvelle (dernière) religion: l’ISLAM.

Cela étant, se sentant menacés dans leur règne, les mécréants qouraychites engagèrent toutes les opérations capables de paralyser la sortie du Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui- et de ses compagnons à Médine. Tous les moyens furent bons: pillage, torture, emprisonnement, meurtre, expatriation, voire les dirigeants de La Mecque sont allés jusqu’à demander au Négus d’Abyssinie l’extradition des compagnons qui s’y installèrent[6].

En somme, toutes les rudes épreuves que les despotes de toute époque font subir aux faibles leur ont été infligées. «L’une des plus belles histoires est celle de Soheyb ibn Sinên Ar-Roûmî qui émigra après l’Envoyé d’Allâh -prière et salut d’Allâh sur lui-. Lors de sa préparation pour émigrer, les infidèles de La Mecque lui dirent : “Au moment où tu venais chez nous, tu n’étais qu’un méprisable bandit. Ensuite tu as eu beaucoup de biens et atteint ton niveau actuel. Tiens! À présent tu veux partir avec tes biens! Cela tu ne le feras jamais’’. Soheyb leur dit : “Me laisserez-vous partir si je vous livre mes biens ?’’. Ils dirent “ Oui’’. Il reprit “Je vous laisse mes biens’’. La nouvelle d’une telle décision parvint au Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui- qui, alors, dit : “ Soheyb a réussi, Soheyb a réussi » »[7]
Cependant, la plus diabolique manigance est celle qui fut enclenchée contre la personne même du Messager -prière et salut d’Allâh sur lui-, suite à la décision unanime de l’achever prise par les têtes pensantes de La Mecque. Les spécialistes de la biographie prophétique et les historiens rapportent que ce complot fut fomenté par les membres de Dâr An-Nedwa[8], Assemblée où les décideurs de Qouraych s’échangeaient les vues et discutaient des sujets préoccupants. Le cheikh El Moubârakfoûrî relate les faits de cette assise en soulignant les points suivants:

Dâr An-Nedwa, l’Assemblée des Qouraychites:

Le Jeudi 26 du mois de Safar de l’an 14 de la Prophétie, c’est-à-dire, environ deux mois et demi après la grande Bey‘a d’El ‘Aqaba, l’Assemblée tint en début de journée, la plus importante instance de son histoire. Toutes les tribus qouraychites envoyèrent leurs représentants à ce rassemblement pour l’étude collective d’une stratégie décisive propre à la suppression rapide et efficace du porte-drapeau de l’appel islamique et à l’anéantissement de son Message, de manière définitive.

La décision unanime de supprimer le Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui-:
Tous les assistants à cette Assemblée ont manifesté leur volonté d’en finir avec l’Envoyé d’Allah -prière et salut d’Allâh sur lui-, les uns ont proposé de l’ostraciser et de l’exiler et les autres de l’emprisonner ; cependant, Aboû Djehl a lancé une proposition d’un autre ordre, il dit : « Je propose qu’on choisisse dans chaque tribu un jeune homme vigoureux et noble, ensuite, nous donnons à chaque jeune une épée tranchante. Alors, tous les jeunes se dirigent vers lui, le frappant tous ensemble et le tuent. De la sorte, il nous fatiguera plus. Ainsi, son sang sera versé par toutes les tribus. Les Banoû ‘Abd Manêf[9] ne pourront pas affronter tout le monde. Ils se contenterons de nous exiger une rançon qu’alors, nous verserons. » L’Assemblée de la Mecque adopta à l’unanimité une telle lâche proposition.

Émigration du Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui-:

Dès que l’unique décision d’assassiner le Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui- fut prise, Djibrîl -salut sur lui- descendit et vint l’informer, par Révélation de son Seigneur, du complot des Qouraychites. Il lui apprit aussi qu’Allâh lui ordonnait de sortir et qu’il lui avait précisé le moment de son émigration en ces termes : « Cette nuit, ne dors pas dans ton lit comme d’habitude. » Après avoir défini les étapes de l’émigration avec Abou Bakr, le Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui- rentra chez lui attendre la tombée de la nuit.

Encerclement de la maison du Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui-:

L’heure de la réalisation du complot était au-delà de minuit au moment où le Messager d’Allâh -prière et salut d’Allâh sur lui- sortirait de chez lui. Les malfaiteurs veillèrent dans l’attente de l’heure prévue. Cependant Allâh déjoua leur complot, Lui qui détient le royaume des cieux et de la terre, Lui qui fait ce qu’Il veut, qui protège et que rien, ni personne ne protège. Il avait réalisé ce dont Il avait dit à Son Messager Et rappelle toi le moment où les mécréants complotaient contre toi pour t’emprisonner, t’assassiner ou te bannir. Ils complotèrent mais Allâh a fait échouer leur complot, et Allâh est meilleur en stratagèmes﴿ El Anfêl, (Le Butin), v. 30. Cette nuit-là, le Messager d’Allâh -prière et salut d’Allâh sur lui- dit à ‘Ali Ibn Abî Tâlib -qu’Allâh l’agrée- : « Dors dans mon lit! Ils ne te feront rien de mal. » Ainsi ‘Ali Ibn Abi Tâlib dormait dans son lit, le remplaçant pour cette nuit-là. Le Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui- sortit, traversa leurs rangs et prit une poignée de sable qu’il répandit sur leurs têtes sans que personne ne l’ait vu. Allâh -qu’Il soit Béni et Très-Haut- leur avait voilé les yeux. Il dit Nous mettrons une barrière devant eux et une barrière derrière eux. Nous les recouvrirons d’un voile et voilà qu’ils ne pourront rien voir﴿ Yêcîn, v. 09. Les assiégeants se rendirent compte de leur échec et furent frappés de déception.[10]

Ainsi, le Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui-, à la compagnie du Véridique de cette Nation: Aboû Bakr -qu’Allâh l’agrée-, prit le chemin à Médine pour ainsi mettre fin à l’étape mecquoise qui fut la période la plus dure depuis l’avènement de la Prophétie. Arrivé à Médine, le Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui- fut accueilli avec affabilité sans pareil, les Médinois le guettèrent de tout coin. Les enfants, les hommes, les femmes, tout le monde était parti à sa rencontre. «Et les gens de Médine sortirent tous afin de recevoir le bien-aimé -prière et salut d’Allâh sur lui-, les routes furent débordées de monde ; d’au-dessus des terrasses des maisons, les femmes, les enfants, les hommes, tous y paraissaient en clamant : Allâh est plus Grand ! Le Messager d’Allâh est venu ! Allâh est plus Grand ! Mouhammed est venu ! Allâh est plus Grand ! Le Messager d’Allâh est venu ! (…) Le bien-aimé continua sa marche parmi ces grandes foules, ces masses humaines qui se sont regroupées en ce grand jour historique duquel Anas Ibn Mêlik a dit : “J’ai vu le jour où le Messager -prière et salut d’Allâh sur lui- est entré chez nous (à Médine) et le jour où il est mort, je n’ai jamais vu deux jours pareils !’’ »[11]

Depuis ce jour, la situation du Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui- et de l’islam n’a de cesse de s’améliorer grâce à ses compagnons avec lesquels Allâh l’a fortement consolidé, jusqu’à l’heure où il rentra solennellement à La Mecque afin de l’ouvrir (y instaurer l’islam), alors qu’il fut, quelques années en arrière, sorti de force et en cachette ! Son Seigneur -à Lui la Toute Puissance- lui a fait soumettre tous les rebelles mecquois de jadis[12], qui ont accepté l’islam après presque dix années de combat et de batailles sans relâche. À la fin, la foi triomphe toujours, elle l’emporte sur la mécréance. Un Décret divin immanquable, même si l’islam se trouve parfois affaibli comme il l’est à notre époque, mais il finira malgré tous les obstacles occasionnés à avoir le dessus. Notre Seigneur -Exalté soit-Il- en a en effet fait la Promesse en disant Ils veulent éteindre de leurs bouches la lumière d’Allâh, alors qu’Allâh parachèvera Sa lumière en dépit de l’aversion des mécréants﴿ As-Saff (Le Rang), v. 8.

Par ailleurs, parmi les nombreux enseignements[13] que l’on peut tirer de la hidjra de notre Prophète -sur lui le salut-, dont j’attire tout particulièrement l’attention du cher lecteur pour les comprendre, les pratiquer et les transmettre :

  1. La nécessité de réunir entre la pratique des causes et la confiance en Allâh : Ceci se laisse voir notamment par le fait que le Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui- a gardé avec lui ‘Alî Ibn Abî Tâlib et Aboû Bakr, car ceux-ci n’ont pas émigré à Médine avec l’ensemble des musulmans, ‘Alî -qu’Allâh l’agrée- a dormi dans le lit du Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui-, tandis qu’Aboû Bakr -qu’Allâh l’agrée- l’a accompagné durant son voyage.
  2. La nécessité d’être sincère et exempt des intérêts personnels : En effet, le Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui- n’était pas sans renom, ce qu’il l’aurait (éventuellement) poussé à élever son statut avec la prédication, il n’était pas non plus démuni et cupide, ce qui l’aurait motivé à rechercher la richesse avec le prêche ; sans aucun doute, sa vie au moment où l’on versait des amas d’or dans sa mosquée était bien la même que celle des jours où il affrontait beaucoup de mal sur le sentier de la prédication.
  3. La ferme certitude que la bonne issue sera pour ceux qui craignent Allâh pieusement : Car, celui qui regarde l’émigration (du Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui-) dans ses débuts, pensera que le prêche finira par disparaître. Mais, la hidjra, dans sa réalité, donne une leçon claire que la bonne issue sera du coté de la crainte pieuse et des pieux. Le Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui- apprend à tout individu qui combat sur le sentier de la vérité de résister face aux propagandistes du Faut, de ne pas fléchir devant le fait de les repousser et de corriger leurs travers, de ne pas s’effrayer lorsqu’il voit que [les chances sont de leur coté] et que leur puissance accroît, ce qui fait qu’ils attaquent avec leurs hommes et arsenaux, certes, il se peut que le Faux ait un tour (supériorité), que ses partisans aient de la force, cependant la bonne issue n’est certes réservée que pour ceux qui patientent tout en étant réformateurs.
  4. La sauvegarde d’Allâh sera accordée à celui qui sauvegarde ses commandements: Cette valeur est tirée de l’état du Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui- lorsque les chefs de Qouraych ont conspiré contre lui pour l’emprisonner, le tuer, ou l’expatrier, mais Allâh -à Lui la Pureté- l’a sauvé après qu’il ait versé du sable sur leurs visages (têtes) et est sorti parmi eux sain et sauf. Il s’agit là d’un usage (divin) inévitable, car celui qui préserve les commandements d’Allâh, Allâh le préservera certes ; et la meilleure chose dont l’homme sera protégé est sa religion, une protection qui englobe celle du corps. Ce n’est pas obligé que l’homme soit complètement épargné (de toute nuisance), qu’aucun mal ne le touche, car cela peut lui arriver effectivement afin que ses degrés soient élevés, que ses fautes soient expiées ; mais la chose la plus importante est la préservation de sa religion et de sa prédication.
  1. Le succès est conditionné par la patience: Car, il était facile pour Allâh -à Lui la Puissance- de détourner entièrement le mal du Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui-, mais c’est la pratique de l’épreuve qui devait atteindre le plus honorable Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui-, afin que son endurance soit bien ressortie et que sa rétribution auprès d’Allâh soit plus grande ; et que les prédicateurs de la réforme sachent comment devraient-ils affronter les grandes difficultés et endurer les préjudices qu’ils rencontrent, qu’ils soient petits ou grands.
  2. Le recours à la longanimité et à la bienfaisance en contrepartie de la nuisance : En effet, le Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui- lui arrivait beaucoup de mal de la part des tyrans et des scélérats de La Mecque avant l’émigration, mais il pardonnait à chaque fois, et le jour où il y retourna vainqueur, pour l’ouvrir (à l’islam), il a encore excusé et pardonné à ceux qui lui causaient du tort.
  3. L’expansion et la force de l’islam : Cela fait partie des bienfaits de la hidjra. Car, à La Mecque, l’islam fut submergé par le Faux. Les partisans de la vérité, eux aussi, furent dans une énorme tentation. Puis l’émigration a eu lieu. Elle a élevé la voix de la vérité au-dessus du bruit du Faux. Elle a délivré les adeptes du Vrai de cette épreuve injuste, et leur a fait hériter une vie agréable et un statut honorable!

Plusieurs autres enseignements pourraient être également mentionnés. Toutefois ceux que nous avons déjà soulignés renseignent sur l’apport de l’émigration du Prophète -prière et salut sur lui-: les merveilleuses entreprises qu’elle a permis à l’islam de réaliser. Un islam que les musulmans (partout où qu’ils soient sur cette terre terrassée par toutes sortes de supplices) se doivent de défendre et lui rendre justice. Ainsi, le débarrasser des fausses pratiques, des préceptes fallacieux que ses ennemis lui ont collés de toute part, et revenir à la source, claire et limpide[14], est l’œuvre des gens de réussite. Lâcher et délaisser tout ce qui ne tient d’aucune relation aux préceptes de nos pieux prédécesseurs (As-sèlèf As-Sâlih) en matière de croyance, de comportement, d’interrelations et de caractères, est le chemin à suivre: une voie dans toute sa rectitude !

Ô Allâh ! Montre-nous la vérité en tant que telle et accorde-nous son suivi, et montre-nous le Faux en tant que tel et accorde-nous son délaissement, êmîn!
Et qu’Allâh Prie et Salue notre Prophète Mouhammed.

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[1]On peut lire ce passage au Verset 9 de la Sourate As-Saff (Le Rang).

[2]Le Messager -prière et salut d’Allâh sur lui- a dit : «Je suis auprès d’Allâh, le dernier des Prophètes alors qu’Adam était encore étendu sur la terre ; et je vais vous informer comment se déroulèrent les prémices de ma Prophétie : je suis le résultat de l’invocation de mon père Abraham, je suis également l’annonce de Jésus et la vision de ma mère (le jour où je suis né, lorsqu’elle vit une lumière éclairant les palais du Chêm». Rapporté par Ahmed, Ibn Hibbên et El Hêkim, et authentifié par El Elbênî dans Michkêt El Masâbîh.

[3]Notons que cet évènement de la hidjra a eu lieu au mois de Rabî ̒ El Awwel, de l’an 1 de l’hégire (en 622 G.). Or le calendrier hégirien, adopté pour la première fois par le compagnon clairvoyant et le Calife bien-guidé, l’Émir des croyants ‘Oumar Ibn El Khattâb -qu’Allâh l’agrée et le satisfasse-, débute au mois de Mouharram de chaque année lunaire. Le choix de ce mois, au lieu de celui de la hidjra, pour marquer le début de l’année chez les musulmans, revient au fait que c’est un mois sacré qui succède à deux autres mois sacrés (dhou-l-Qi’da et dhou-l-Hidjdja), et marque la fin de la saison du hedjdj (pèlerinage).

[4]Yathrib est l’ancien nom de Médine, celle-ci a pris, depuis la hidjra, le nom de Madînatou-R-raçoûl -prière et salut d’Allâh sur lui- (la ville du Prophète), El Madîna, en abrégé.

[5]Lire pour ce sujet nos articles « L’extrême importance du Tewhîd et le danger du chirk », sur: http://scienceetpratique.com/?p=1174 ; et « Le mérite du Tewhîd », sur: http://scienceetpratique.com/?p=1182

[6]Consulter As-Sîra An-Nabawiyya d’Ibn Hichêm.

[7]Ar-Rahîq El Makhtoûm (le Nectar Cacheté), d’El Moubârakfoûrî, version française traduite par notre frère Boussad Bouamra, éd. Zeino, Paris.

[8]Lire à ce sujet As-Sîra An-Nabawiyya d’Ibn Hichêm, Zêd El Ma’êd d’Ibn El Qayyim, et Ar-Rahîq El Makhtoûm, d’El Moubârakfoûrî.

[9]Banou ‘Abd Manêf est la tribu de laquelle est issu le Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui-.

[10]Ar-Rahîq El Makhtoûm, d’El Moubârakfoûrî, version française, pp. 42-43, avec quelques adaptations de la traduction et de la translittération.

[11]Hâdha-l-Habîb Mouhammed -salla Allâhou ‘aleyhi wa sallem- yê Mouhibb, ch. Aboû Bakr Djêbir El Djazê’irî, pp. 111-112, Dâr El Ghad El Djadîd, Égypte.

[12]Consulter Teysîr El Karîm Ar-Rahmên, Exégèse de Ch. As-Sè‘dî, au Verset 30 de la Sourate El Anfêl (Le Butin).

[13]Min Douroûs El Hidjra An-Nabawiyya, dépilant écrit par Mouhammed Ibrâhîm El Hamd, éd. Dâr El Watan, n° 167, Riyad.

[14]Le Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui- a dit : «Je vous ai laissés sur une voie claire de nuit comme de jour, ne s’en égare qu’une personne voué à la perdition ». Rapporté par Ahmed et Ibn Mêdja.