Concise description de la prière du Prophète ﷺ
صِفَةُ صَلَاة النَّبِيِّ ﷺ بِاخْتِصَار
Inspirée de l’ouvrage de l’érudit El Albênî qu’Allâh lui fasse miséricorde
La description de la prière du Prophète ﷺ du Tekbîr jusqu’aux salutations comme si tu la voyais
Dû à la plume de
Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên AYAD
Enseignant-chercheur en sciences du langage
Études doctorales en lexicologie et sémantique (la terminologie islamique)
Études universitaires en sciences islamiques et en traduction
Description de la prière du Prophète, format 12 x16
Éditions science et pratique
Courriel: [email protected]
Première édition
Dhou-l-Hidjdja 1442/Juillet 2021
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بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيمِ
au Nom d’Allâh
le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux
Alphabet de translittération
d | ض | , | ء |
t | ط | B | ب |
dh | ظ | T | ت |
‘ | ع | Th | ث |
gh | غ | Dj | ج |
f | ف | H | ح |
q | ق | Kh | خ |
k | ك | D | د |
l | ل | Dh | ذ |
m | م | r | ر |
n | ن | z | ز |
h | هـ | s, c | س |
w | و | ch | ش |
y | ي | s | ص |
Les voyelles longues (ê), (oû), (î) sont transcrites avec l’accent circonflexe, signe de l’allongement.
La voyelle (e) ouverte ]ε [est superposée d’un accent grave (è(.
La géminée (Ach-chèdda), représentée par le diacritique (ω), en arabe, est translittérée par un doublement de la lettre emphatique.
N.B. : La translittération adoptée dans cette épître essaye de reproduire le plus correctement possible la prononciation des sons arabes, telle qu’elle est d’usage chez les Arabes.
Avant-propos
Certes, la Louange est à Allâh, nous Le louons, implorons Son Secours et Lui demandons le Pardon. Nous nous protégeons par Allâh contre le mal de nos propres âmes et contre les maux engendrés par nos mauvaises actions. Celui qu’Allâh guide, nul ne pourra l’égarer, et celui qu’Il égare, nul ne pourra le guider.
Et j’atteste qu’il n’y a point de dieu hormis Allâh, Seul sans aucun associé, et j’atteste que Mouhammed est Son serviteur et Messager.
Cela dit, il y a ici présent une démonstration concise et précise de la manière avec laquelle le Messager d’Allâh sur lui la prière et le salut pratiquait ses prières, qu’elles soient obligatoires ou surérogatoires. Cette description est tirée de la Sounna orale et pratique du Prophète qu’Allâh prie sur lui et le salue.[1] Nous l’éclaircirons à travers vingt-huit actes, dont certains contiennent plusieurs sous-actes (ceux-ci variant entre actes verbaux, gestuels, attitudes corporelles et acte du cœur pour ce qui s’agit de l’intention), depuis le commencement, par la Tekbîratou-l’Ihrâm, jusqu’à l’achèvement, par les deux salutations.
Le musulman et la musulmane, appelés à toujours prendre exemple sur leur Prophète salut sur lui dans leurs adorations, de manière générale, sont tout aussi tenus de le suivre dans la façon d’accomplir la prière, de manière spécifique.
En réalisant cela, tout un chacun des prieurs aura répondu favorablement à l’ordre du Messager qu’Allâh prie sur lui et le salue, qui a intimé de prier comme lui en disant : « Priez comme vous m’avez vu prier ! »[2]
Avant de conclure cet avant-propos, nous tenons à préciser que les 28 actes contenus dans cette épître, sont tirés du trop illustre ouvrage de l’Imam El Albênî qu’Allâh lui accorde Sa vaste miséricorde : Sifatou salâti-n-nabiyyi ﷺ mina-t-tèkbîri ila-t-teslîmi ka’annaka tèrâha (La description de la prière du Prophète ﷺ du Tekbîr jusqu’aux salutations comme si tu la voyais).
Notre travail, en plus de la « rédaduction »[3] : rédaction doublée de la traduction opérée sur le texte source (ceci caractérise en fait tous les écrits islamiques écrits en français ou dans d’autres langues que l’arabe ; ils sont basés sur l’écriture, qui est la rédaction du texte, et la réécriture qui est la traduction des sources arabes alimentant ce dernier), consistait à tâcher de tirer ce qui nous paraissait être le principal du livre, le reformuler et l’adapter. Nous nous sommes aussi penché sur le référencement (tekhrîdj) des hadiths cités dans cette épître décrivant la prière du Prophète sur lui le salut d’après les deux Authentiques (El Boukhârî et Mouslim) ou l’un d’eux, et en insistant, par ailleurs, sur l’authentification de l’érudit El Albênî quand le hadith n’est pas recueilli dans l’un de ces deux Authentiques, et à revenir, incessamment, à son ouvrage susmentionné (éd., El Ma‘êrif, PDF, sans date, 225 p.), qui est en fait, une fois de plus, la source maitresse ayant abreuvé notre opuscule.
Enfin, un dernier mot sur la translittération (ou la transcription alphabétique). Nous avons au fait, tout contrairement à ce qui se fait chez nos confrères traducteurs, essayé d’être le plus près possible de la prononciation des Arabes des mots et phrases de leur langue. Telle en est notre habitude. Nous avons ainsi, avec la traduction, translittéré les invocations contenues dans cette épître.
Puisse Allâh faire qu’elle soit infiniment profitable aux lecteurs et lectrices, leur permettant de corriger, sinon de parfaire leur manière d’accomplir leur prière, en la faisant, désormais, comme la pratiquait leur Prophète bien-aimé, qu’Allâh prie sur lui et le salue.
Écrit par Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên Ayad
Béjaia, le 26 Dhou-l-Qi‘da 1442 (corr. 06/07/2021 G.)
Les vingt-huit actes décrivant la manière de prier du Prophète sur lui le salut
- Accomplir les ablutions : Le prieur, avant de commencer sa prière, devra accomplir ses ablutions, tel que le Prophète qu’Allâh prie sur lui et le salue a ordonné de le faire par son dire : « Quand tu te dresses pour accomplir la prière, accomplis d’abord les ablutions… » [4]
- Concevoir l’intention : L’intention, son lieu est le cœur seul, sans la prononcer par la langue. Sa prononciation constitue en fait une hérésie. Le Prophète sur lui la prière et le salut a dit : « Les actes ne se valent que par l’intention. »[5] L’orant devra ainsi concevoir l’intention de pratiquer la prière en présence, par exemple le maghrib, ou le ‘ichê’ ou une prière surérogatoire, etc.
- Se positionner debout vers la qibla : Celle-ci est la Kaaba à la Mecque. Où qu’il se trouve, le prieur orientera tout son corps dans la direction de la qibla, tel que le faisait constamment le Prophète sur lui le salut, que ce soit dans les prières obligatoires ou les prières surérogatoires.[6] Et un jour il a ordonné à un de ses compagnons en disant : « Quand tu te dresses pour accomplir la prière, accomplis d’abord les ablutions, puis dirige-toi vers la qibla et proclame la Grandeur d’Allâh (dis : Allâhou Akbar !)… »[7] Et l’orant doit se mettre derrière une soutra (piquet, poutre, mur, etc.)[8], qu’il soit imam ou seul, conformément à l’ordre du Prophète sur lui le salut : « Ne prie point sans mettre une soutra devant toi… »[9]
- Proclamer Tekbîratou-l’Ihrâm: Le prieur devra dire : Allâhou Akbar (Allâh est plus Grand), et lèvera ses mains au niveau de ses oreilles ou de ses épaules tout en fixant par le regard l’endroit de sa prosternation. En effet, le Prophète salut sur lui, « quand il se levait pour accomplir la prière, il levait ses mains au niveau de ses épaules puis dit : Allâhou Akbar. »[10], « et parfois, il les levait juxtaposant les extrémités de ses oreilles. »[11] De plus, quand il priait qu’Allâh prie sur lui et le salue, « il baissait sa tête et jetait son regard vers le sol. »[12] Et eu aussi égard du hadith de ‘Â’icha qu’Allâh l’agrée décrivant sa prière sur lui le salut quand il est rentré une fois dans la Kaaba : « Son regard ne dépassait pas l’endroit de sa prosternation (sur lequel il posait son front). »[13]
- Mettre les mains sur sa poitrine : Cela se fait avec une des trois positions ci-dessous :
- Mettre la main droite sur le dos de la main gauche, en même temps avec le poignet et l’avant-bras. Ceci est confirmé d’après l’attitude du Prophète sur lui la prière et le salut qui : « posait sa main droite sur le dos de sa main gauche touchant aussi son poignet et son avant-bras. »[14]
- Empoigner la main gauche par la main droite. En effet, « Quelquefois, le Prophète sur lui la prière et le salut empoignait avec sa main droite sa main gauche. »[15]
- Mettre la main droite sur l’avant-bras gauche. D’après Sehl Ibn Sè‘d qu’Allâh l’agrée : « On ordonnait aux gens que l’homme mette sa main droite sur son avant-bras gauche durant la prière. »[16]
- Prononcer l’invocation de l’ouverture (dou‘ê’ el istiftêh) : Il est une Sounna de dire ensuite l’invocation de l’ouverture. Celle-ci existe sous plusieurs formules :
- « Soubhênaka Allâhoumma wa bihèmdik, wa tèbêraka-smouk, wa tè‘êlê djaddouk, wa lê ilêha ghayrouk ! » (Pureté et Louange à Toi ô Allâh, Béni est Ton Nom, Haute est Ta Majesté, il n’y a point d’adoré digne d’adoration hormis Toi !)[17]
- « Allâhoumma bê‘id beynî wa beyna khatâyêya kèmê bê‘adtè beyna-l-machriqi wel-maghrib, Allâhoumma naqqinî min khatâyêya kèmê younaqqâ ath-thewbou-l-’abyado mina-ddanès, Allâhoumma ighsilnî min khatâyêya bilmê’i wa-thèldji wel-barad ! » (Ô Allâh, éloigne entre moi et mes fautes comme Tu as éloigné entre l’Orient et l’Occident ; ô Allâh, purifie-moi de mes fautes comme l’on purifie un vêtement blanc de la souillure ; ô Allâh, épure-moi de mes fautes avec de l’eau, de la neige et de la grêle !)[18]
- Dire El Isti‘êdha (demande de protection à Allâh) : Le prieur dira juste après : « a‘oûdhou billêhi mina-ch-chaytâni ar-radjîm ; bismi-l-lêhi ar-arhmêni ar-rahîm » (Je me protège par Allâh contre le diable maudit ; au Nom d’Allâh, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux) : Prononcer cela secrètement sans profération. En effet, le Prophète sur lui le salut disait dans ses prières: « Allâhoumma innî a‘oûdhou bika mina-ch-chaytâni-r-radjîm… (Ô Allâh, je me protège par Toi contre le diable maudit…)»[19] Ensuite il disait : « Bismi-l-lêhi ar-arhmêni ar-rahîm (au Nom d’Allâh, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux. »[20] Sans profération, c’est-à-dire sans la prononcer à voix haute.[21]
- Lire la sourate El Fêtiha[22]: Le Prophète qu’Allâh prie sur lui et le salue la lisait en la découpant verset par verset : « Bismi-l-lêhi-r-rahmêni-r-rahîm/ el hemdou li-lLêhi Rabbi-l‘êlèmîn/er-Rahmêni-Rahîm/Mèliki yewmi-d-Dîn… »[23] La lecture de la Fêtiha est un pilier sans quoi la prière ne sera pas valide. Car, le Prophète salut sur lui a dit : « Point de prière pour celui qui ne lit pas la fêtiha (l’ouverture) du Livre ! »[24]
- Dire : « êmîn ! (amen) » : Cette expression est une invocation qui signifie : ô Allâh, exauce-moi !, ou ainsi soit-il. Le Prophète sur lui la prière et le salut, quand il achevait de lire la fêtiha[25], il disait : « êmîn ! »[26] Et il la prononçait à haute voix et en l’allongeant.[27] Cela dans les prières à voix haute.
- Réciter le Qour’ên : Le prieur récitera une sourate ou des versets autant que faire se peut, conformément à l’ordre du Messager d’Allâh sur lui la prière et le salut : « Quand tu te diriges vers la qibla, proclame la grandeur d’Allâh (dis : Allâhou Akbar), puis lis la Mère du Qour’ên (la Fêtiha), ensuite récite ce que tu veux [du Qour’ên]…»[28]
- S’incliner : Une fois qu’il aura fini sa récitation, l’orant, après avoir marqué une toute petite pause, fera l’inclinaison. Il lèvera ses mains au niveau de ses épaules ou de ses oreilles en disant : Allâhou Akbar et s’inclinera. Au moment de la posture inclinée, il devra saisir ses deux genoux comme s’il les empoignait, écarter ses doigts, positionner sa tête au même niveau que son dos qu’il tiendra droit et déployé, au point que, si on faisait couler de l’eau dessus, elle stagnera, et éloigner ses bras de ses flancs.[29]
- Prononcer les formules de rappel de l’inclinaison : Dans ce pilier, l’inclinaison, le prieur évoquera l’une des formules de rappel que prononçait le Prophète salut sur lui, telle que : « soubhêna rabbiya-l‘adhîm ! (Pureté à mon Seigneur l’Immense !)»[30] Il la dira trois fois, et parfois le Prophète sur lui le salut la répétait plus que cela[31], ou prononcera : « Soubboûh, Qouddoûs, Rabbou-l-malê’ikati wa-r-roûh ! (Très-Sanctifié et Très-Loué, le Seigneur des Anges et de l’Esprit !) »[32] ou énoncera : « soubhênaka Allâhoumma rabbanâ wa bihèmdik, Allâhoumma ighfirlî ! (Pureté à Toi, ô Allâh notre Seigneur, et par Ta louange ; ô Allâh, pardonne-moi !) »[33] Cette dernière formule, le Prophète sur lui la prière et le salut la disait fréquemment, dans ses inclinaisons et ses prosternations, tel qu’il est rapporté dans ce hadith de notre mère ‘Â’icha qu’Allâh l’agrée.
- Se redresser de l’inclinaison : Après l’inclinaison, l’orant devra se redresser tel que le faisait le Prophète sur lui le salut. Il se relevait en levant en même temps ses deux mains, comme il le faisait pour s’incliner, et disait : « sami‘a Allâhou limèn hamidèh (Allâh a entend celui qui Le loue).»[34] Puis une fois debout, il disait : « rabbanâ wa laka-l-hèmd ! (Ô notre Seigneur, louange à Toi !) »[35]
- Se prosterner : Ensuite il dira : Allâhou Akbar puis se prosternera en s’inclinant jusqu’au sol et posera son front par terre.[36] Lors de la descente en prosternation, l’orant devra commencer d’abord par poser ses mains à terre puis ses genoux, conformément à l’injonction du Prophète salut sur lui : « Quand l’un de vous se prosterne, qu’il ne s’accroupit pas comme s’accroupit le chameau, mais qu’il pose ses deux mains avant ses genoux. »[37] Et en se conformant aussi à son acte. En effet, il a été rapporté que le Prophète sur lui la prière et le salut : « Posait ses mains sur le sol avant ses genoux.»[38] Prosterné, il s’appuyait sur ses deux mains qu’il déployait tout en accolant ses doigts et les dirigeant vers la qibla. Ainsi posées, ses deux mains sont parfois juxtaposées à ses épaules et parfois à ses oreilles.[39] En outre, le prieur se devra de se prosterner sur sept membres ou organes que sont : le front avec le nez, les deux mains, les deux genoux, les bas des orteils des deux pieds qu’il orientera vers la qibla. Le Prophète qu’Allâh prie sur lui et le salue a dit : « Il m’a été ordonné de me prosterner sur sept os : sur le front, et il a fait signe de sa main vers son nez, les deux mains, les deux genoux, et les extrémités des deux pieds, et de ne pas retrousser les vêtements et les cheveux. »[40] Enfin, dans sa prosternation, l’orant lui est obligé d’être paisible et d’accomplir cette dernière avec quiétude, lenteur et non-précipitation, conformément à l’ordre du Prophète qu’Allâh prie sur lui et le salue : « Puis prosterne-toi, jusqu’à ce que tu sois paisible dans ta prosternation… »[41] Et c’était aussi son attitude pratique même, tel que l’a décrit son compagnon El Barâ’ qu’Allâh l’agrée : « L’inclinaison du Prophète qu’Allâh prie sur lui et le salue, sa prosternation, son assise entre les deux prosternations et son redressement de l’inclinaison étaient tous presque de durée égale. »[42]
- Prononcer les formules de rappel de la prosternation : Dans ce pilier, tout comme celui de l’inclinaison, le Prophète sur lui le salut y variait les formules de rappel. Le prieur choisira celles qu’il voudra. Il pourra ainsi dire : « soubhêna rabbiya-l-è‘lê (Pureté à mon Seigneur le Très-Haut !)»[43] Ou dire « soubhênaka-l-Lâhoumma Rabbanâ wa bihèmdik, Allâhoumma ighfirlî (Pureté à Toi, ô Allâh notre Seigneur, et par Ta louange ; ô Allâh, pardonne-moi !) »[44] Il prononcera ces rappels trois fois ou parfois plus.[45] Ou encore dire : « Soubboûh, Qouddoûs, Rabbou-l-malê’ikati wa-r-roûh (Très Sanctifié et Loué, le Seigneur des Anges et de l’Esprit !) »[46]
- Se redresser de la prosternation : Une fois celle-ci accomplie, le Prophète qu’Allâh prie sur lui et le salue se relevait pour s’asseoir en disant : Allâhou Akbar : «…puis il releva la tête de la prosternation en disant ’’Allâhou Akbar !’’»[47] Quand le prieur se redressera de sa prosternation qui est la première, et avant de redescendre pour la seconde, il devra effectuer une assise entre les deux, appelée : el djilsè beyna as-sedjdèteyn (l’assise entre les deux prosternations). Celle-ci doit être accomplie avec apaisement, non-précipitation et de longueur équivalente à celle de l’inclinaison et de la prosternation. «… Le Prophète qu’Allâh prie sur lui et le salue [s’assoyait] paisiblement, jusqu’à ce que chaque os reprenne sa place »[48], «L’inclinaison du Prophète qu’Allâh prie sur lui et le salue, sa prosternation, son assise entre les deux prosternations et son redressement de l’inclinaison étaient tous presque de durée égale. »[49] Lors de cette assise, l’orant devra marquer les attitudes suivantes :
- Lever, parfois, les mains en disant : Allâhou Akbar !
- Plier le pied gauche et s’asseoir dessus.
- Dresser le pied droit en orientant les orteils vers la qibla.
- Et, parfois, le Prophète sur lui le salut s’assoyait sur ses talents en dressant ses pieds (iq‘ê’).[50]
- Prononcer les formules de rappel de l’assise entre les deux prosternations : Le prieur prononcera ici l’une des formules que disait le Prophète prière et salut sur lui, dont : « Allâhoumma ighfir lî (wa fî lefdhin : Rabbî), wa-rhamnî, wa-djbournî, wa-rfa‘nî, wa-hdinî, wa-‘êfinî, wa-rzouqnî ! (Ô Allâh, (et dans une autre version : Mon Seigneur !) pardonne-moi, fais-moi miséricorde, rétablis-moi, élève-moi, guide-moi, préserve-moi et pourvoie-moi ! »[51] Ou il dira, plus brièvement : « Rabbî ighfir lî, Rabbî ighfir lî ! (Mon Seigneur, pardonne-moi ; Mon Seigneur, pardonne-moi !) »[52]
- Accomplir la seconde prosternation : Ensuite il proclamera la Grandeur d’Allâh (dira : Allâhou Akbar) et accomplira la seconde prosternation, comme faisait le Prophète prière et salut sur lui qui : « disait Allâhou Akbar et se prosternait pour la deuxième prosternation.»[53] Dans cette prosternation, il fera la même chose que la précédente.
- Marquer l’assise du repos : Puis le Prophète sur lui le salut : « Se redressait en position assise [sur son pied gauche, (buste) bien droit, jusqu’à ce que chaque os reprenne sa place]. »[54] Cette position, les savants l’ont appelée djilsèt el istirâha (l’assise du repos).
- Se relever pour la deuxième rak‘a (unité de prière) : Le Prophète qu’Allâh prie sur lui et le salue : « se levait pour la deuxième rak‘a en s’appuyant sur le sol. »[55] Pour se relever en appuyant sur le sol : « il prenait appui sur ses deux poings pour se remettre debout.»[56] Et il accomplissait dans la deuxième unité (rak‘a) les mêmes actes que la première, excepté l’invocation de l’ouverture.[57] Et il faisait en sorte que la deuxième rak‘a (unité) soit plus courte que la première, tel que cela est annoncé par le compagnon Aboû Qatêda qu’Allâh l’agrée disant : « que le Prophète qu’Allâh prie sur lui et le salue allongeait la récitation du Qour’ên dans la première unité, plus qu’il le faisait dans la deuxième…. »[58]
- Le tachahhoud (salutations ou profession de foi) : Une fois la seconde prosternation de la deuxième unité achevée, l’orant devra s’asseoir pour accomplir le Le Prophète prière et salut sur lui s’assoyait pour le tachahhoud de la même manière que dans l’assise entre les deux prosternations (exceptant le ‘iq‘ê)[59], dans les prières à deux unités, ou dans celles à trois ou quatre unités lors du premier tachahhoud.
- Position des deux mains durant le tachahhoud : Le Prophète qu’Allâh prie sur lui et le salue déployait sa main gauche sur son genou gauche, et il empoignait sa main droite en contractant tous les doigts sauf l’indexe, qu’il orientait vers la qibla, et jetait son regard vers ce dernier.[60] Et quand il dirigeait son indexe vers la qibla, il posait son pouce sur son majeur (plus long doigt), et parfois il en faisait un rond ou un cercle tel un anneau[61] et il levait son indexe, le remuant et en faisant des invocations par les formules [du tachahhoud].[62]
- Formules du tachahhoud : Le Prophète qu’Allâh prie sur lui et le salue a appris à ses compagnons plusieurs formules du tachahhoud, parmi lesquelles se trouve celle-ci rapportée par Ibn Mes‘oûd : « At-tèhiyyêtou lillêh, wa-s-salawêt, wa-t-tayyibêt, as-sèlêmou ‘èleyka ayyouha-n-nabiyyou wa rahmatoul-lâhi wa barakêtouh, as-sèlêmou ‘èleyna wa ‘èlê ‘ibêdi-l-lêhi-s-sâlihîn, èch-hèdou èn lê ilêha illa-l-lâh, wa èch-hèdou anna Mouhammadèn ‘abdouhou wa raçoûlouh ! (Les glorifications sont vouées à Allâh, ainsi que les prières et les bonnes œuvres, salut à toi, ô Prophète, ainsi que la miséricorde d’Allâh et Ses bénédictions ; salut à nous ainsi qu’aux pieux serviteurs d’Allâh, j’atteste que nul adoré n’est digne d’adoration hormis Allâh, et j’atteste que Mouhammed et Son serviteur et Messager !) »[63]
- Prononcer les prières pour le Prophète appelée as-salât el ibrâhîmiyya : Juste après le tachahhoud, le Prophète sur lui la prière et le salut se faisait ses propres prières pour lui-même et a instauré à sa Nation de le faire pour lui.[64] De même que les formules du tachahhoud, il a pris à ses compagnons plusieurs versions pour prier sur lui, dont celle de Kè‘b Ibn ‘Oudjra qu’Allâh l’agrée : « Allâhoumma sallî ‘èlê Mouhammed wa ‘èlê êli Mouhammed kamê sallayta ‘èlê Ibrâhîm wa ‘èlê êli Ibrâhîm, innaka Hamîdoun Madjîd, Allâhoumma bêrik ‘èlê Mouhammed wa ‘èlê êli Mouhammed, kamê bêrakta ‘èlê Ibrâhîm wa ‘èlê êli Ibrâhîm, innaka Hamîdoun Madjîd ! (Ô Allâh, prie sur Mouhammed et sur la famille de Mouhammed, comme Tu as prié sur Ibrâhîm (Abraham) et sur la famille d’Ibrâhîm, Tu es certes Très-Louable et Très-Glorieux ; ô Allâh, bénie Mouhammed ainsi que la famille de Mouhammed ; comme Tu as béni Ibrâhîm ainsi que la famille d’Ibrâhîm, Tu es certes Très-Louable et Très-Glorieux !) »[65]
- Rechercher la protection d’Allâh contre quatre choses: Juste après la prière susmentionnée, et dans toutes ses prières, l’orant devra, au second tachahhoud (et dans la prière du witr après l’unique tachahhoud), demander la protection d’Allâh contre les quatre choses suivantes, tel que l’a ordonné le Prophète prière et salut sur lui par son dire : « Quand l’un de vous finit le dernier tachahhoud, qu’il demande la protection d’Allâh contre quatre choses en disant : ‘’Allâhoumma innî a‘oudhou bika min ‘adhêbi djahannam, wa min ‘adhêbi-l-qabr, wa min fitnati-l-mèhyê w-el mèmêt, wa min charri ftnati-l-mècîhi-d-dèdjdjêl (Ô Allâh, je me protège par Toi contre le châtiment de l’enfer, le châtiment de la tombe, la tentation de la vie et de la mort et contre le mal de la tentation du faux-messie[66])’’ ! »[67]
- Invoquer Allâh avant d’accomplir les deux salutations : Ensuite, avant de faire les deux salutations tournant la tête à droite puis à gauche, l’orant invoquera Allâh pour soi et pour autrui, Lui demandant ce qu’il veut.[68]
- S’asseoir dans la position du tèwarrouk : Quand la prière est constituée de trois unités (ex. le maghrib) ou de quatre (ex. le ‘asr), le prieur s’assoira sur sa fesse et sa cuisse gauches, comme le faisait le Prophète qu’Allâh prie sur lui et le salue « qui étalait sa cuisse gauche par terre et laissait sortir ses deux pieds sur un seul côté (le côté droit) »; « il plaçait son pied gauche sous sa cuisse et sa jambe [droites] » ; « il dressait son pied droit » ; « parfois l’étalait » et « il empoignait son genou avec sa main gauche, sur laquelle il prenait appui. » [69]
- Achever la prière par les deux salutations : À la fin, le Prophète qu’Allâh prie sur lui et le salue, pour conclure et quitter la prière, faisait les deux salutations : la première à droite et la seconde à gauche. « Il faisait d’abord la salutation sur son côté droit en disant : ‘’as-sèlêmou ‘èleykoum wa rahmatou-l-lâh ! (salut d’Allâh et Sa miséricorde sur vous !)’’ au point de voir la blancheur de sa joue droite, ensuite sur son côté gauche en disant: ‘’as-sèlêmou ‘èleykoum wa rahmatou-l-lâh !’’ au point de voir la blancheur de sa joue gauche. »[70] Et parfois il disait sur sa droite : « as-salêmou ‘aleykoum wa rahmatou-l-lâhi wa barakêtouh ! (salut d’Allâh et Sa miséricorde ainsi que Ses bénédictions sur vous !) »[71]
« Pureté et Louange à Toi, ô Allâh, j’atteste qu’il n’y a point de dieu digne d’adoration hormis Toi, je Te demande pardon et je me repens à Toi ! »
Et notre dernière invocation est : « Louange à Allâh, le Seigneur de l’univers ! » Yoûnous (Jonas), v. 10.
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[1] On ne saurait mentionner la Sounna du Prophète sur lui le salut sans inviter nos chers frères et sœurs à l’apprendre et la pratiquer. Ainsi, pour connaître ses différents types et les divers et variés fruits de la suivre, nous leur conseillons notre traduction Le mérite de suivre la Sounna du prophète, disponible en linge sur : https://scienceetpratique.com/le-merite-de-suivre-la-sounna-du-prophete/
[2] Hadith rapporté par El Boukhârî, n° 6008 ; et par Mouslim, n° 674, d’après Mêlik Ibn El Houweyrith qu’Allâh l’agrée.
[3] Lire à ce sujet notre notule « La rédaduction », sur notre site : https://scienceetpratique.com/8856-2/
[4] Hadith rapporté par El Boukhârî, n° 6667 ; et par Mouslim, n° 397, avec quelque différence près, d’après Aboû Houreyra qu’Allâh l’agrée.
[5] Hadith rapporté par El Boukhârî, n° 01 ; et par Mouslim, n° 1907, d’après ‘Oumar qu’Allâh l’agrée.
[6] L’Imam El Albênî qu’Allâh lui fasse miséricorde a dit à ce passage : « Ceci est une chose tranchée avec certitude, tellement sa notoriété. » Cf. Sifat salât an-Nabiyy, de l’Imam El Albênî, p. 75.
[7] Hadith déjà référencé, voir supra, la note n° 4.
[8] As-soutra est un mot arabe qui désigne tout objet en longueur d’une coudée ou plus que le musulman doit avoir devant soi au moment de sa prière. Son statut religieux est l’obligation d’après la plus correcte des paroles des savants. Son intérêt est d’empêcher au passant de frôler la limite du lieu de prière de l’orant, par crainte de diminuer le degré de récompense de la salat, ou de l’annuler carrément. Beaucoup de Textes de la Sounna attestent de cela. Lire pour plus de amples détails Sifat salât an-Nabiyy, de l’imam El Albênî, pp. 82-84.
[9] Hadith rapporté par Ibn Khouzeyma, n° 800 et 820, et est authentifié par el Albênî dans Attè‘lîqât El Hicên, n° 2356.
[10] Hadith rapporté par El Boukhârî, n° 737 ; et par Mouslim, n° 391, d’après Mêlik Ibn El Houweyrith qu’Allâh l’agrée.
[11] Hadith rapporté par El Boukhârî et Aboû Dêwoud, cf. Sifat As-Salât, p. 87.
[12] Hadith rapporté par El Hêkim, vol. 2, n° 393 ; et par El Beyhaqî, vol. 2, n° 283, d’après Aboû Houreyra. Et il est authentifié par El Albênî dans son livre Sifat As-Salât, p. 89.
[13] Hadith rapporté par Ibn Hibbên, vol. 4, n° 332 ; et par El Hêkim, vol. 1, n° 652, d’après ‘Â’icha qu’Allâh l’agrée. Ce hadith a également été authentifié par El Albênî dans Sifat As-Salât, p. 89.
[14] Hadith rapporté par Aboû Dêwoud, n° 726 ; et par An-Nacê’î, n° 889, d’après Wê’il Ibn Houdjr qu’Allâh l’agrée, et il est authentifié par El Albênî dans Sahîh Aboû Dêwoud.
[15] Hadith rapporté par An-Nacê’î, n° 887, d’après également Wê’il Ibn Houdjr qu’Allâh l’agrée, et il est authentifié par El Albênî dans Sahîh An-Nacê’î.
[16] Hadith rapporté par el Boukhârî, n° 740, d’après Sehl Ibn Sè‘d As-Sê‘idî qu’Allâh l’agrée.
[17] Hadith rapporté par Aboû Dêwoud, n° 776 ; et par At-Tirmidhî, n° 243, d’après ‘Â’icha qu’Allâh l’agrée. Ce hadith est authentifié par el Albênî dans Sahîh El Djêmi‘.
[18] Hadith rapporté par El Boukhârî, n° 598, d‘après Aboû Houreyra qu’Allâh l’agrée.
[19] Hadith rapporté par Ibn Mêdja, n° 808, d’après ‘Abd Allâh Ibn Mes‘oûd qu’Allâh l’agrée, et il est authentifié par El Albênî dans Sahîh Ibn Mêdja.
[20] Hadith rapporté par El Boukhârî, n° 5046, d’après Anas Ibn Mêlik qu’Allâh l’agrée.
[21] Voir Sifat salât an-Nabiyy, d’El Albênî, p. 96.
[22] Consulter la traduction des sens de cette Noble sourate sur notre site : https://scienceetpratique.com/la-sourate-1-el-fetiha-louverture/
[23] Hadith authentifié par El Albênî dans Sahîh Abî Dêwoud, n° 4001, rapporté d’après Oumm Salama qu’Allâh l’agrée.
[24] Hadith rapporté par El Boukhârî, n° 756 ; et par Mouslim, n° 394, d’après ‘Oubêda Ibn As-Sâmit.
[25] Cf. Sifat salât an-Nabiyy, d’El Albênî, p. 101.
[26] Hadith rapporté par El Boukhârî, n° 780 ; et par Mouslim, n° 410, d’après Aboû Houreyra qu’Allâh l’agrée.
[27] Hadith rapporté par El Boukhârî dans Djouz’ el qirâ’a ; et par Aboû Dêwoud avec une chaîne authentique. Cf. Sifat salât an-Nabiyy, p. 101.
[28] Hadith rapporté par Aboû Dêwoud, n° 859 ; et par Ahmed, n° 19017 d’après Rifê‘a Ibn Râfi‘ ; et il est jugé de bonne chaîne narrative par El Albênî dans Sahîh El Djêmi‘, n° 324.
[29] Pour retrouver les hadiths argumentant cette description si minutieuse de l’inclinaison du Prophète sur lui la prière et le salut, lire Sifat salât an-Nabiyy, de l’Imam El Albênî qu’Allâh lui fasse miséricorde, pp. 128-130.
[30] Hadith rapporté par Mouslim, n° 772, d’après Houdheyfa qu’Allâh l’agrée.
[31] Cf. Sifat as-salât, p. 132.
[32] Hadith rapporté par Mouslim dans son, n° 487, d’après ‘Â’icha qu’Allâh l’agrée.
[33] Hadith rapporté par El Boukhârî, n° 794 ; et par Mouslim, n° 484, d’après ‘Â’icha qu’Allâh l’agrée.
[34] Hadith rapporté par El Boukhârî, n° 803 ; et par Mouslim, n° 392, d’après Aboû Houreyra qu’Allâh l’agrée.
[35] Idem.
[36] Id.
[37] Hadith rapporté par Ahmed, vol. 2, n° 381 ; et par d’autres, et il est authentifié par El Albênî dans El Irwê’ vol. 2, n° 78, d’après Aboû Houreyra qu’Allâh l’agrée.
[38] Hadith rapporté par Ibn Khouzeyma et d’autres. Cf. Sifat salât an-Nabiyy, pp. 140-141. Une clarification à ce sujet y a été apportée.
[39] Voir tous ces détails avec leurs arguments dans Sifat salât an-Nabiyy, p. 141.
[40] Hadith rapporté par El Boukhârî, n° 812 ; et par Mouslim, n° 490, d’après Ibn ‘Abbês qu’Allâh les agrée.
[41] Hadith rapporté par El Boukhârî, n° 757 ; et par Mouslim, n° 397, d’après Aboû Houreyra qu’Allâh l’agrée.
[42] Hadith rapporté par El Boukhârî, n° 792 ; et par Mouslim, n° 471, d’après El Barâ’ Ibn ‘Êzib qu’Allâh l’agrée.
[43] Hadith rapporté par An-Nacê’î, n° 1144, d’après Houdheyfa qu’Allâh les agrée. Et il est authentifié par le cheikh El Albênî.
[44] Hadith déjà référencé, voir supra la note n° 32.
[45] Cf. Sifat as-salât, p. 145.
[46] Hadith déjà référencé, voir, supra, la note n° 31.
[47] Hadith rapporté par El Boukhârî et Mouslim dans leurs Authentiques. Cf. Sifat as-salât, p. 151.
[48] Hadith rapporté par Aboû Dêwoud et El Beyhaqî, cf. Sifat as-salât, p. 152.
[49] Hadith déjà référencé, voir supra, la note n° 42.
[50] Voir les hadiths détaillant ces attitudes dans Sifat as-salât, pp. 151-152.
[51] Hadith rapporté par Aboû Dêwoud, At-Tirmidhî, Ibn Mêdja et El Hêkim, qui l’a authentifié et il a été approuvé par Ad-Dhahabî. Cf. Sifat as-salât, p. 153.
[52] Hadith rapporté par Ibn Mêdja, n° 739, d’après Houdheyfa, et est authentifié par El Albênî dans Sahîh Ibn Mêdja.
[53] Hadith rapporté par El Boukhârî, n° 789, d’après Aboû Houreyra qu’Allâh l’agrée.
[54] Hadith rapporté par El Boukhârî et Aboû Dêwoud, cf. Sifat as-salât, p. 154.
[55] Hadith rapporté par El Boukhârî, n° 824, d’après Mêlik Ibn El Houweyrith qu’Allâh l’agrée.
[56] Cf., Sifat as-salât, p. 155.
[57] Cf. supra, l’acte n° 6.
[58] Hadith rapporté par El Boukhârî, n° 734 ; et par Mouslim, n° 685. Et consulter Sifat as-salât, p. 115.
[59] Revoir, supra, l’acte n° 16 : se redresser de la prosternation.
[60] Cf., Sifat as-salât, p. 158.
[61] Idem.
[62] Id.
[63] Hadith rapporté par El Boukhârî, n° 1276, d’après ‘Abd Allâh Ibn Mes‘oûd qu’Allâh l’agrée.
[64] Cf., Sifat as-salât, p. 164.
[65] Hadith rapporté par El Boukhârî, n° 3370, d’après Kè‘b Ibn ‘Oudjra qu’Allâh l’agrée.
[66] Nous alertons nos lecteurs contre le nom « antéchrist », car « christ » signifie : celui qui est mort sur la croix. Lire à ce sujet notre « Mise en garde », sur : https://scienceetpratique.com/mise-en-garde-a-lutilisation-de-lappellation-jesus-christ-
[67] Hadith rapporté par Mouslim, cf., Sifat as-salât, p. 182.
[68] Le hadith concernant ces invocations est rapporté par El Boukhârî et Mouslim, cf., Sifat as-salât, p. 183.
[69] Voir tous ces détails avec leurs arguments dans Sifat as-salât, p. 181.
[70] Hadith rapporté par Mouslim, n° 582.
[71] Hadith rapporté par Aboû Dêwoud, n° 582, d’après Wê’il Ibn Houdjr qu’Allâh l’agrée.