Sur la question de la femme, la position du juste milieu est dans l’islam[1]

 Tout comme l’homme, la femme est créée pour vouer le culte de l’unicité à Allâh -Pureté à Lui-. La crainte pieuse [At-Teqwâ] [2], en plus qu’elle est une adoration que l’on doit accomplir, elle est aussi un critère qui permet de distinguer les bonnes personnes des mauvaises. En effet, par des Versets explicites, Allâh en fait mention dans Son Livre Ô hommes! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d’un seul être, et a créé de celui-ci son épouse, et qui de ces deux-là a fait répandre beaucoup d’hommes et de femmes. Craignez Allâh au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens de sang. Certes Allâh vous observe parfaitement.﴿ An-Nicê’ (Les Femmes), V. 01 ; et Il a dit aussi Ô hommes ! Nous vous avons créé d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des peuples et des tribus, pour que vous fassiez connaissance entre vous. En vérité, le plus noble d’entre vous, auprès d’Allâh, est le plus pieux. Allâh est certes Omniscient et bien Informé.﴿ El Houdjourât (Les Chambres), V. 13.

De même, l’islam a reconnu à la femme des droits contribuant à la réalisation d’une vie équilibrée, en prenant en compte les éléments qui constituent la société dans un sens de complémentarité, sans pencher sur un côté au détriment d’un autre. Considérer les choses dans un contexte d’interrelation est l’un des caractères sur lesquels la vision de l’homme et de la femme est fondée en islam. L’islam étant une religion complète et indivisible trouve ainsi sa compatibilité au-delà du temps et des contrées.

Cependant, l’attitude de ses adversaires qui est de prendre des sujets ou des préceptes islamiques et de les « critiquer », séparément, sans considérer l’ensemble des règles qui les relie les uns aux autres, est une preuve de méconnaissance de cette religion, mais aussi, une fois de plus, un motif qui leur permettra de tenter de la discréditer.

Bien au contraire, notre religion accorde à la femme le rang le plus respecté. C’est pourquoi elle a légiféré plusieurs Lois relatives à la vie féminine : concernant le mariage, le travail, la tenue vestimentaire, le comportement envers elle, le divorce, l’héritage; en somme, toutes les pratiques garantissant à la musulmane considération, respect, et valeur, voire même au dernier moment de son existence sur terre, les enseignements islamiques lui réservent des dispositions particulières concernant son lavage funèbre, son linceul et son enterrement. « Quelle que soit sa situation, qu’elle soit épouse, fille, mère, il a été ordonné à l’homme de bien se comporter avec elle. Faire le contraire est donc une désobéissance, et est passible d’un châtiment divin. Le Prophète -prière et salut sur lui- a en effet dit : « Le croyant qui a la foi la plus parfaite est celui qui a le meilleur comportement. Les meilleurs d’entre vous sont les meilleurs avec leurs femmes. » [3] (…) l’islam a donné à la femme une place sans équivalent dans aucune autre communauté. Il lui a ainsi reconnu des capacités et des droits inconditionnels, dans toute gestion d’ordre civil, économique ou personnel. La femme jouit de la capacité et du droit d’hériter, de donner, de léguer, de contracter une dette, d’acquérir, de passer un contrat, d’attaquer en justice et d’administrer ses biens. Elle a aussi le droit de choisir librement son mari, de se remarier, après avoir divorcé ou être devenue veuve. Ce dernier droit n’a été reconnu à la femme occidentale que bien tardivement.

Parmi ses droits sur l’homme, on peut citer par exemple : le versement de sa dot lors de son mariage, subvenir à tous ses besoins et la bonne cohabitation avec elle… comme il est mentionné dans le Verset suivant Et cohabitez avec elles convenablement!﴿ An-Nicê’ (Les femmes), V. 19.» [4]

Quant à la question de l’héritage dont l’homme reçoit la double part, celle-ci s’explique par le fait qu’il est astreint à des obligations financières dont la femme est complètement dispensée, ce qui fait qu’elle garde sa part toute entière, alors que les charges familiales reviennent (religieusement) à l’homme seul.

Et envers sa mère, le musulman doit être encore plus bienfaisant, car elle est la cause de son existence, elle a porté son enfant avec difficulté et douleur pendant neuf mois. La mère veille sur la bonne croissance de ses enfants et se sacrifie entièrement pour eux. Une fois le Prophète -sur lui le salut- fut interrogé : « Ô Messager d’Allâh ! Quelle est la personne qui serait plus digne de recevoir ma bonne compagnie ? Il lui répondit : « Ta mère » ; l’homme lui rajouta : « Puis qui ? » ; « Ta mère », lui répondit encore ; puis il lui demanda encore : « Puis qui ? »« Ta mère », lui répondit encore ; l’homme l’interrogea encore une fois : « Puis qui ? », « Ton père» lui répondit le Prophète -sur lui le salut-. » [5]

Enfin, que l’on pratique toutes les idéologies du monde hors des enseignements de l’islam relatifs à la femme, ni elle ni l’homme ne sauraient atteindre la paix intérieure et le bonheur. Notre Créateur -Béni et Très-Haut soit-Il-, Lui qui a créé l’homme et la femme a donné à chacun d’eux des caractéristiques particulières. Sortir de l’ordre des choses qu’Allâh nous a appris et prescrit par l’intermédiaire de notre Messager -prière et salut d’Allâh sur lui-, serait une acceptation de répandre le chaos, de renverser les valeurs. Considérer la femme tel que l’islam le veut, donc selon ce qu’Allâh a légiféré, Lui Le Législateur des Lois sages et impeccables, sera la réalisation d’une société équilibrée et bienheureuse.

Puisse Allâh nous accorder l’amour de cette religion, sa pratique et sa propagation, êmîn !

Pureté et Gloire à Toi, ô Allâh ! J’atteste qu’il n’y a point d’adoré à part Toi. Je Te demande pardon, et je me repens à Toi.

 Publié par : http://scienceetpratique.com/?p=3684

………………………

[1]Tiré de l’article « Le statut de la femme en islam », d’Aboû Fahima Abd Ar-Rahmên Ayad, disponible en ligne sur : http://scienceetpratique.com/?p=146

[2]Lire à ce sujet mon article « Incitation à la crainte pieuse d’Allâh Tout-Puissant » publié sur: http://scienceetpratique.com/?p=1297

[3]Recueilli par Ahmed et At-Tirmidhî.

[4]Même source que la référence (5), avec quelques adaptations.

[5]Rapporté par El Boukhârî et Mouslim.