Sur la dimension universelle de l’islam[1]

Parmi les preuves qui arguent de la dimension universelle de la religion musulmane, quantité de versets et hadiths dont le moins qu’on puisse faire après les avoir lus ou entendus est de chercher l’intérêt de leur révélation. Pourquoi notre Seigneur a spécifiquement conféré ce caractère d’universalité à l’islam en tant que dernière religion céleste, sous sa forme révélée au Prophète Mouhammed -prière et salut d’Allâh sur lui- ? Tandis que les Prophètes des autres religions n’étaient envoyés que pour leurs communautés, tel que l’avait attesté notre Seigneur -Exalté soit-Il- par Sa Parole Et Nous ne t’avons envoyé qu’en tant qu’annonciateur et avertisseur pour toute l’humanité. Mais la plupart des gens ne savent pas﴿ Saba’, v. 28 ; et de Son Livre, le Saint-Qour’ên « Coran »[2], Il dit -qu’Il soit Très Haut-Qu’on exalte la Bénédiction de Celui qui a fait descendre le Livre de Discernement (le Qour’ên) sur Son serviteur, afin qu’il soit un avertisseur à l’Univers﴿ El Fourqân (Le Discernement), v. 01. Et le Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui- dit : « On (le on renvoie à Allâh) m’a donné cinq choses que nul Prophète avant moi n’a eu (…) et chaque Prophète était particulièrement envoyé à son peuple alors que je suis envoyé à tous les hommes. »[3]; et avec un ton asserté, le Messager d’Allâh Icê (Jésus)[4] -prière et salut d’Allâh sur lui- informe de sa Prophétie en disant : ((Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël.)) Matthieu 15:24, ce qui rejoint étroitement les deux arguments islamiques précités.

À son commentaire du verset susmentionné (El Fourqân : Le Discernement, 01), l’éminent savant, l’imam Ibn Kathîr -qu’Allâh lui fasse miséricorde- a dit : « Quant à Sa Parole﴾afin qu’il soit un avertisseur à l’Univers﴿cela veut dire qu’Allâh l’a spécifié par ce Livre sublime, explicite, détaillé et parfaitement établi dont﴾Le faux ne l’atteint ni par devant ni par derrière (inaccessible à l’erreur) : c’est une Révélation émanant d’un Sage, Digne de louange﴿ [Foussilat v. 42], et qu’Il a conçu en tant que discernement impeccable. En fait, Allâh a singularisé Son Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui- par ce Livre afin qu’Il soit un Messager spécifiquement envoyé à tous les humains, tel qu’il a dit -prière et salut d’Allâh sur lui- : « Je suis envoyé pour l’homme rouge et pour l’homme noir. »[5][Cela veut dire, sans distinction de race ni de couleur]… Et Allâh qu’Il soit Très-Haut a dit ﴾Dis : « Ô hommes ! Je suis, en toute vérité, pour vous tous le Messager d’Allâh, à Qui appartient la royauté des cieux et de la terre. Pas de divinité à part Lui. Il donne la vie et Il donne la mort﴿; cela veut dire : Celui qui m’a envoyé est le Roi des cieux et de la terre qui dit à une chose « Sois !» et la chose est, et c’est Lui qui fait vivre et mourir. »[6]

Enfin, parmi les hadiths les plus explicites qui prophétisent que la fin bienheureuse sera pour l’islam, et qui par conséquent devraient enfler d’espérance et de foi tout croyant, est le dire du Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui- relaté par le compagnon Thawbên -qu’Allâh l’agrée- : «Allâh m’a rassemblé la terre et j’en ai vu les parties orientales et occidentales ; et, très certainement, le règne de ma Nation atteindra les parties qui m’ont été rassemblées, et on m’a donné (le « on » renvoie à Allâh) les deux trésors rouge et blanc (l’or et l’argent) ; et j’ai demandé à mon Seigneur qu’Il ne fasse pas périr ma Nation par une disette généralisée, et je Lui ai également demandé qu’Il ne lui inflige pas la tyrannie d’un ennemi étranger qui pourrait l’exterminer. Mon Seigneur m’a répondu en disant : ‘’Ô Mouhammed ! Quand Je décide d’un Décret, il ne peut être rejeté ; Je t’ai donné pour ta Nation [la Promesse] de ne pas la faire périr par une disette générale, de ne pas lui infliger la tyrannie d’un ennemi étranger qui l’exterminera, et ceci même si tous les hommes se trouvant sur la terre se rassembleront contre elle !’’ .»[7]

Et notre dernière invocation est Louange à Allâh, Le Seigneur de l’univers!﴿

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[1] Tire de l’article « La religion musulmane : vérité, universalité et pérennité », Aboû Fahima ‘Abd Ar-Rahmên Ayad, publié sur : http://scienceetpratique.com/?p=151

[2] Notons en passant que le terme « Coran », que les Français ont voulu concevoir comme équivalent du terme Qour’ên, est sémantiquement en contradiction totale avec la définition en usage chez les musulmans. Consulter pour prendre connaissance de ce fait, notre article « Les procédés opérant dans la sémantisation des termes islamiques »notamment la note 21, disponible sur: http://scienceetpratique.com/?p=293

[3] Rapporté par El Boukhârî et Mouslim.

[4] Nous conseillons aux lecteurs qui souhaiteraient apprendre la vérité concernant ce noble Prophète ‘Icê (Jésus) -prière et salut d’Allâh sur lui-, de lire L’Unicité d’Allâh dans la Thora, l’Évangile et le Qour’ên, petite épître à l’intention de notre voisin le chrétien, disponible sur : http://scienceetpratique.com/?p=409

[5] Rapporté par Mouslim.

[6] Voir le commentaire d’ibn Kathîr au verset 1 de la sourate El Fourqân (Le Discernement).

[7] Rapporté par Mouslim.