حُكمُ فَتحِ الحِوارِ مع الأديانِ الأُخرى

Le jugement quant à l’ouverture du dialogue avec les autres religions

فتوى عَقَدِيَّة لسماحة الشَّيخ العلَّامة

 صالح الفَوْزان -حفظه الله تعالى-

عضو هيئة كبار العلماء

Fetwa confessionnelle de sa Bienveillance, l’érudit

Sâleh El Fewzên -qu’Allâh le préserve!-

Membre du Comité des Grands-savants en Arabie

Fetwa tirée du livre El idjêbêt el mouhimma fî el machêkil el moullimma (Les réponses importantes aux problèmes prévalents), pp. 158-159.

Traduction de l’arabe par

Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên Ayad

 

Au Nom d’Allâh, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux

السُّؤال:

سمعنا في هذه الأيَّام دعاية لفتح الحوار مع الأديان الأخرى، والسَّعي في نشرها من خلال اللِّقاءات في الصُّحف وبعض المواقع في الإنترنت، السُّؤال: ما حكم القيام بهذه الدَّعوة وتشجيعها؟

الجواب:

هذا لا يجوز، هذه تسوية بين الدِّين الباطل والدِّين الحقّ، هؤلاء غرضهم أن يسوّوا بين دين الإسلام ودين النَّصارى ودين اليهود ويجعلوها كلّها أديان صحيحة والإنسان بالخيار، إن أراد أن يصبح يهوديًّا أو نصرانيًّا أو مسلماً، كلُّها أديان متساوية عندهم، هذا الَّذي يريدون؛ وإلَّا دين الإسلام هو دين الحقِّ وهو النَّاسخ لما قبله؛ فلا دين إلَّا دين الإسلام، قال تعالى ﴿وَمَنْ يَبْتَغِ غَيْرَ الْإِسْلامِ دِينًا فَلَنْ يُقْبَلَ مِنْهُ وَهُوَ فِي الْآخِرَةِ مِنَ الْخَاسِرِينَ﴾] آل عمران: 85[؛ فالإسلام بعد بعثة محمَّد -صلَّى الله عليه وسلَّم- هو ما جاء به الرَّسول، أمَّا قبل محمَّد؛ فالإسلام كلُّ ما جاءت به الرُّسل عليهم السَّلام؛ فهو إسلام، ولكن بعد بعثة النَّبيِّ -صلَّى الله عليه وسلَّم-، صار الإسلام هو ما جاء به الرَّسول خاصَّة.

Question:

Nous entendons ces jours un appel à l’ouverture du dialogue avec les autres religions, ainsi que des démarches visant à sa propagation à travers les rencontres dans la presse, et dans aussi certains sites Internet. La question est celle-ci: Quel est le jugement relatif à la réalisation de cet appel et au fait de l’encourager?

La réponse:

Cela n’est pas permis. Car c’en est une égalisation entre la religion fausse et la religion véridique. Ces gens, leur objectif est de compenser entre la religion musulmane et les religions chrétienne et juive, afin qu’elles soient toutes authentiques, qu’elles soient toutes des religions [pareilles][1]. Et ainsi l’homme aura le choix, s’il veut devenir juif, chrétien ou musulman. Elles sont toutes des religions égales pour eux. C’est bien cela qu’ils veulent. Sinon, l’islam est présentement la seule religion de Vérité. Il est abrogatif[2] de toutes les religions qui l’ont précédé. Il n’y a de ce fait aucune autre religion valable hormis l’islam. Dans ce rapport, Allâh -Très-Haut soit-Il dit Et quiconque désire une religion autre que l’islam, elle ne lui sera pas agréée, et il sera, dans l’au-delà, parmi les perdants!﴿ Êl ‘Imran (La Famille d’Imran), v. 85.

En effet, l’islam après l’envoi de Mouhammed -qu’Allâh prie sur lui et le salue-, c’est ce que ce Messager a apporté. Tandis qu’avant lui, l’islam consistait dans tout ce que les autres Messagers -sur eux le salut- ont apporté. C’est aussi l’islam. Or, une fois le Prophète -prière et salut d’Allâh sur lui- a été envoyé, l’islam est de fait devenu seulement ce que le Messager Mouhammed a importé [de la part de son Seigneur][3].

Articles connexes:

La religion auprès d’Allâh est l’islam, sur: http://scienceetpratique.com/?p=2180

L’islam, religion de tous les Prophètes, sur: http://scienceetpratique.com/?p=1522

La religion musulmane: Vérité, universalité et pérennité, sur : http://scienceetpratique.com/?p=151

…………………

[1]NDT. Les mots insérés entre les crochets sont un ajout du traducteur. Leur rôle est d’éclaircir la phrase les précédant. Sans cet ajout, la compréhension de la phrase pourrait être ambigüe.

[2]NDT. Religion abrogative signifie religion qui abroge, c’est-à-dire qu’elle annule et rend caduques toutes les autres religions célestes. La raison en est que celles-ci sont toutes falsifiées par leurs adeptes, et que l’islam révélé au dernier Prophète, Mouhammed -sur lui le salut-, contenant les vérités qui s’y trouvaient, est venu les remplacer définitivement et à jamais.

[3]NDT. Relire la glose n° 1.