Le Concile de Constantinople décrète la Trinité[1]

Les partisans de Paul ne se sont pas seulement contentés de diviniser le Messie -sur lui le salut-. Durant l’assemblée tenue à Constantinople en 381, ils ont procédé à la divination de l’Ange rapproché (Djibrîl : Gabriel), qui est le Saint-Esprit ; et par là ils sont parvenus à concevoir la Trinité.

L’arrêté suivant récapitule leur croyance : «Nous croyons en un Dieu unique ; le Créateur du ciel et de la terre, en un seigneur unique : Jésus, fils de Dieu, le seul né du Père pré-éternellement ; lumière sur lumière, un vrai dieu de la part d’un vrai dieu ; il est né et il est incréé ; il est égal au Père en l’essence. Et nous croyons au Saint-Esprit : le seigneur revivificateur, qui provient du Père et du fils, qui est avec le Père et le fils ; on leur prosterne et les glorifie.»[2]

À cause de cette croyance, ô notre voisin, les patriarches ainsi que les évêques qui se sont rassemblés à Nicée et à Constantinople ont contrarié l’Unicité d’Allâh mentionnée dans leurs livres. Ils ont accordé un enfant à Allâh -Pureté à Lui-, par mensonge et imposture. Ils ont également considéré Allâh, L’Unique, Le Dominateur suprême, comme le troisième des trois dieux. Pureté à Allâh ! Il s’élève certes au-dessus de ce qu’ils Lui associent.

Et voilà qu’ils se sont égarés et ont à leur tour égaré beaucoup de gens. Ils se sont déviés du sentier que tous les Envoyés et Prophètes précédents ont emprunté. Ceux-ci ont cru à l’Unicité d’Allâh, le Seigneur des mondes. Hélas! Comment se sont-ils distraits de suivre la guidée ?! La guidée retracée dans leurs livres, qui confirme qu’Allâh -Exalté soit-Il- est le seul Seigneur. Nul adoré à part Lui : ((Je suis le premier et je suis le dernier, et hors moi il n’y a point de Dieu.)) Esaïe 44 :6.

((Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre, hors moi il n’y a point de Dieu)) Esaïe 45:5.

La religion est ainsi devenue confuse pour tous les hommes ; le Diable les a dévoyés de l’obéissance à Allâh -Béni et Exalté soit-Il-. Il a embelli aux juifs de tuer les Prophètes et aux chrétiens l’idolâtrie et la Trinité ; tandis que le reste des humains étaient des païens ; ils adoraient ce que leurs mains sculptaient ! Ils ne croyaient ni en Allâh ni au retour vers Lui.

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[1]Tiré de l’ouvrage L’unicité d’Allâh dans la Thora, l’Évangile et le Qour’ên, petite épitre à l’intention de notre voisin chrétien, ‘Abd El malik El Kouleyb, trad. Aboû Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên Ayad, éd., bénévole, pp. 35-36, disponible en ligne sur : http://scienceetpratique.com/?p=409

[2]El Mewçoû‘a El ‘Arabiyya El Mouyassara, Mêdat Thêloûth (l’Encyclopédie arabe simplifiée, à l’article Trinité).