L’apport des adorations du cœur pour le serviteur
Propos[1] du cheikh de l’islam Ibn Teymiyya
-qu’Allâh lui fasse miséricorde-
Traduits par
Abou Fahîma ‘Abd Ar-Rahmên Ayad
Certes, ce qu’il y dans le cœur comme connaissance d’Allâh, amour, crainte, sincérité dans la religion pratiquée pour Lui, peur et espérance en Lui, et croyance à Ses annonces et autres, sont des [adorations du cœur] dont les gens diffèrent amplement dans leur accomplissement ; les uns sont immensément meilleurs que les autres dans tout cela. Ces [adorations] sont fortifiées à chaque fois que le serviteur augmente sa méditation et sa compréhension du Qour’ên, ainsi que sa connaissance des Noms et Attributs d’Allâh, Sa Sublimité et son appauvrissement envers Lui dans l’adoration et l’occupation à [Lui vouer un culte pur]. Dans un tel cas, le serviteur trouvera de la nécessité à ce qu’Allâh -Très-Haut- soit son Adoré et Celui qu’Il implore, plus qu’il sera dans la nécessité de manger et de boire. Car, il n’y a sans aucun doute pas de bon état pour lui si ce n’est par le fait qu’Allâh soit son Adoré à qui il se remet paisiblement, se confie à Lui, se réjouit de se rappeler de Lui et se repose sur Lui ; et très certainement, cela ne peut se réaliser que par l’assistance d’Allâh. Or, quand le cœur a un adoré autre qu’Allâh, il se corrompt et se perd de sorte à ne plus pouvoir le réformer ; et quand Allâh ne l’assiste pas pour se réformer il ne sera jamais réformé. Et il n’y a de puissance ni de force que par Allâh ; et nul ne pourra le réfugier ni le délivrer de Lui si ce n’est le recours à Lui.
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[1]Cités dans El Fatêwa El Koubrâ, vol. 2, p. 222.