الاحتفال بالمولد النبوي
عن أبي سعيد الخدري رضي الله عنه أن النبي صلى الله عليه وسلم قال:« لتتبعن سنن الذين من قبلكم، شبراً بشبر، وذراعاً بذراع، حتى لو دخلوا جحر ضب لاتبعتموهم. قلنا: يا رسول الله، اليهود والنصارى؟ قال: فمن؟ » رواه البخاري (7319) ومسلم (2669).
قال العلامة ابن باز رحمه الله: »ولم يشرع لنا سبحانه وتعالى عيدا للميلاد، لا ميلاد النبي ﷺ ولا غيره، بل قد دلت الأدلة الشرعية من الكتاب والسنة على أن الاحتفال بالموالد من البدع المحدثة في الدين، ومن التشبه بأعداء الله من اليهود والنصارى وغيرهم، فالواجب على أهل الإسلام ترك ذلك والحذر منه، وإنكاره على من فعله وعدم نشر أو بث ما يشجع على ذلك أو يوهم إباحته في الإذاعة أو الصحافة أو التلفاز. » (موقعه رحمه الله).
انتقاء وترجمة أبي فهيمة.
La célébration de l’anniversaire du Prophète
D’après Aboû Sa‘îd El Khoudrî qu’Allâh l’agrée, le Prophète qu’Allâh prie sur lui et le salue a dit : « Vous suivrez, très certainement, la voie de ceux d’avant vous, empan par empan et coudée par coudée, au point que s’ils entreront dans le trou d’un lézard, vous les suivrez ! Nous avons alors dit :’’Ô Messager d’Allâh, s’agit-il des juifs et des chrétiens ?’’ Il répondit :’’Mais qui donc ?’’ » Hadith rapporté par El Boukhârî (7319) et Mouslim (2669).
L’érudit Ibn Bêz qu’Allâh lui fasse miséricorde a dit : « Allâh Exalté et Très-Haut ne nous a pas légiféré une fête pour la naissance, ni la naissance du Prophète qu’Allâh prie sur lui et le salue ni autre. Bien au contraire, les arguments religieux tirés du Livre et de la Sounna arguent que la célébration des anniversaires fait partie des hérésies innovées dans la religion. Elle est également une ressemblance aux ennemis d’Allâh parmi les juifs et les chrétiens et autres. Il est alors une obligation pour les partisans de l’islam de délaisser cette célébration, d’y prendre garde, de la réprouver à ceux qui la pratiquent et de ne jamais étendre ni répandre ce qui encourage à la réaliser ou au moins laisse entendre qu’elle est licite, que ce soit à la radio, dans la presse ou à la télé. » (Son site qu’Allâh lui fasse miséricorde !).
Sélection et traduction d’aboû Fahîma.