من وصايا الشيخ العلامة محمد علي فركوس -حفظه الله ورعاه- :
” و أوصي إخواني في الله أَنْ لا يَتَّخِذوا أقوالَ الرجالِ المجرَّدةَ عن الدليل والسندِ مقياسًا للمنهج ومعيارًا للحكم والمُعتقَد، وإنما الواجب اتِّخاذُ الكتابِ والسنَّة ميزانًا للقَبول والردِّ؛ فبالكتاب والسنَّة الصحيحة تُوزَنُ الاعتقاداتُ والأقوال والأعمال، وبهما يحصل التمييزُ بين الحقِّ والباطل، وبين الهدى والضلال، وبين الخطإ والصواب، وما سِواهُما مِنْ آراء البشر واجتهاداتِهم وأقوالهم فإنما تُعْرَضُ على الميزان الحقِّ وهو الكتاب والسنَّة؛ فإِنْ حصَلَتِ المُوافَقةُ له أُخِذ بتلك الأقوال والآراء، وإلَّا رُدَّتْ على أصحابها مهما كانوا.
لذلك فليس للعالِمِ أو الإمام مِنَ الطاعة إلَّا لأنه مبلِّغٌ عن الله دِينَه وشرعه، وإنما تجب الطاعةُ المُطلَقة العامَّةُ لله ولرسوله صلَّى الله عليه وسلَّم؛ فلا يجوز أَنْ يأخذ بقولٍ أو يعتقده لكونه قولَ إمامه أو عالِمِه، بل لأجلِ أنَّ ذلك ممَّا أمَر اللهُ به ورسولُه صلَّى الله عليه وسلَّم. “
المصدر: الكلمة الشهرية رقم: 118.
Parmi les recommandations du cheikh, l’érudit Mohammed Ali Ferkous -puisse Allâh le préserver et l’assister- :
« Et je recommande à mes frères en Allâh, de ne pas prendre les paroles des hommes dénuées de preuve et de chaîne narrative comme mesure pour la voie (manhèdj), ni comme critère pour le jugement et la croyance. Or, l’obligation, consiste, plutôt, dans le fait de prendre le Livre et la Sounna comme une balance pour soit accepter (ces paroles) soit les rejeter. Car, c’est en fait par le Livre et la Sounna authentique que l’on pèse les croyances, les paroles et les œuvres. C’est également par eux que se réalise le discernement entre le vrai et le faux, entre la guidée et l’égarement et entre l’erreur et la justesse. Mis à part eux, les avis des hommes, leurs efforts intellectuels et leurs paroles, on doit en effet les exposer à la balance de la vérité, qui est le Livre et la Sounna. Ainsi, s’ils s’accordent avec cette balance, on les acceptera, sinon on les rejettera à leurs auteurs, quoi qu’ils soient.
C’est pourquoi, il n’appartient au savant ou à l’Imam d’être digne d’obéissance que parce qu’il est transmetteur, de la part d’Allâh, de Sa religion et Sa charia. Or, l’obéissance absolue et générale, celle-ci n’est obligée à rendre qu’à Allâh et à Son Messager -prière d’Allâh et son salut sur lui-. De ce fait, il n’est permis à personne de prendre une parole, ou d’y croire, parce qu’elle est celle de son Imam ou son savant, mais parce que cela fait plutôt partie des choses qu’Allâh a ordonnées, ainsi que Son Messager -prière d’Allâh et son salut sur lui-.
Source : « Allocution mensuelle », n° 118.
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